Dans une déclaration fracassante, Hilaire Zipang expose ce qu'il qualifie d'entourloupe orchestrée par Nintcheu Jean Michel lors de la convention du MRC. Zipang révèle que lui-même et Tomaïno Njoya ont été invités à prendre la parole lors de l'événement, mais qu'ils ont été surpris de constater que cette simple intervention a été transformée en un accord d'accompagnement d'un candidat à l'élection présidentielle.
Zipang insiste sur le fait qu'ils n'étaient pas présents à la convention pour adouber un candidat. Lorsque Nintcheu a pris la parole pour insister sur le fait que Maurice Kamto devrait conduire la coalition, Zipang affirme que lui et d'autres étaient ahuris par cette déclaration.
Sur un ton sarcastique, Joseph Hitote, sur le plateau de son émission, rappelle son avertissement antérieur sur l'idée même de la coalition, qualifiant cela de "GROSSE DISTRACTION". Il critique également le fait que quelqu'un se proclame directement leader d'une coalition sans préalables, négociations ou pourparlers.
Zipang soulève des questions légitimes sur la réunion du 31 décembre, où le professeur a remercié les forces de l'opposition de l'avoir choisi pour conduire l'APC (Alliance pour le Changement). Il demande des éclaircissements sur les détails de cette désignation, soulignant le manque de base transparente.
L'homme politique affirme ne pas avoir reçu de mandat de son parti pour soutenir un candidat d'une coalition, tout comme Tomaïno Njoya, qui n'aurait pas reçu de mandat de l'UDC pour soutenir la coalition dirigée par le professeur.
Zipang souligne habilement le jeu politique de Nintcheu en suggérant que ce dernier cherche à éviter la compétition avec une liste du MRC dans sa circonscription électorale à Douala. Il exprime son étonnement face à la proclamation de Kamto comme candidat d'une coalition inexistante, soulignant le manque de préalables et de négociations.
En conclusion, Zipang laisse planer un doute sur la validité de cette coalition et prédit des développements en 2025, ou peut-être même avant. Ces révélations soulèvent des interrogations cruciales sur la transparence et la légitimité des alliances politiques en cours au sein de l'opposition camerounaise.