Hommage au Professeur Mono Ndjana : les Etats Unis s'y mettent aussi

Hier à Washington D.C., une messe de requiem empreinte d'émotions a été célébrée par le pasteur Roncs ETAME en mémoire du regretté Professeur Hubert Mono Ndjana. Un intellectuel hors pair, Mono Ndjana a laissé une empreinte indélébile dans le monde académique et politique camerounais.

Reconnu pour sa brillante analyse et sa contribution exceptionnelle à la philosophie, le Professeur Mono Ndjana était bien plus qu'un érudit. Son talent pour la synthèse et son engagement à confronter les fondements de la société ont été salués par le pasteur Roncs ETAME, qui a partagé son amitié pendant de nombreuses années.

Le pasteur a souligné l'importance des discours captivants du professeur, qui non seulement éclairaient les esprits, mais inspiraient également une passion inébranlable pour la recherche intellectuelle. La disparition de cet homme d'exception laisse un vide immense dans la scène intellectuelle camerounaise.

Mono Ndjana a transcendé les rôles traditionnels d'enseignant et de politicien, prônant une éducation pour la jeunesse et plaidant pour des transitions lumineuses dans la vie politique. Sa persévérance face aux complots et son dévouement à partager le savoir à travers les médias ont fait de lui une figure emblématique.

Le pasteur ETAME, dans son éloge, a souligné l'importance de préserver l'héritage de Mono Ndjana en encourageant la lecture attentive de ses œuvres. Pour lui, le savoir du professeur peut servir de guide pour comprendre la philosophie, le Cameroun, et la vie en général. Il a exhorté la jeunesse universitaire à suivre les traces de cet intellectuel exceptionnel.

La disparition tragique du Professeur Mono Ndjana, survenue le 3 novembre, a laissé le pays en deuil et suscité de nombreuses interrogations sur l'avenir intellectuel du Cameroun. Alors que les hommages affluent, il est impératif de se pencher sur son héritage et de s'interroger sur la présence d'enseignants capables de susciter l'enthousiasme et d'inspirer la passion intellectuelle comme l'a fait Mono Ndjana.

Au-delà des larmes d'angoisse et des désillusions, le pasteur ETAME appelle à une réflexion profonde sur l'héritage philosophique laissé par le professeur. Son décès a privé le pays d'un homme précieux, mais sa mémoire doit continuer de vivre à travers la préservation de ses écrits et de son impact sur la jeunesse camerounaise.

En ces moments de méditation douloureuse, le symbole de la vie et de la mort du Professeur Mono Ndjana transcende son existence terrestre, laissant derrière lui un legs intellectuel qui continuera d'inspirer les générations futures.