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Homosex*ualité: un jeune homme en pleurs accuse l'imam de la mosquée de Garoua

L'imam de la mosquée de Garoua Modibo Djafarou Marafa

Ven., 12 Nov. 2021 Source: www.camerounweb.com

• Le jeune homme affirme que l'imam de la mosquée de Garoua Modibo Djafarou Marafa lui a coulé le derrière

• Ce dernier a réfuté ces accusations

• Mais il refuse de jurer sur le coran comme demandé par les fidèles


L'affaire aurait pu être classée comme un fait divers si l'imam avait juste accepté jurer sur le coran qu'il n'a pas fait ce dont il est accusé. C'est justement son refus de jurer qui a fait que ces accusations ont été prises au sérieux.

"C'est le scénario d'un film sahélien dont le suspense est garanti à tous les coups ! Avec ou sans vaseline, le diable semble avoir pénétré Garoua où l'un de ses serviteurs, le coran en main a décidé de se nourrir de l'orifice de ses semblables. Un jeune la vingtaine à la démarche déboitée s'est introduit dans la grande mosquée de Garoua accusant l'imam Modibo Djafarou Marafa d'être responsable des écoulements ayant noyé son derrière, Ce à quoi va nier et renier l'homme de Allah dont les fidèles vont lui proposer de jurer sur le saint Coran afin de garantir son innocence. Mais cet Imam et notable du Lamidot va refuser de se plier à cet exercice provoquant ainsi une colère généralisée dans la ville", écrit l'activiste N'Zui Manto qui parle de l'affaire hier jeudi sur sa page Facebook.

"Le jeune, interpellé plus tard par les forces de l'ordre recitera à la lettre ses accusations :"le grand Imam de la mosquée de Garoua Modibo Djafarou Marafa, mon derrière coule à cause de lui". Une pression va alors s'accentuer contre le patron de la grande mosquée de Garoua qui va déclarer refuser jurer sur le coran sur conseils du Lamidot de la même ville. Le jeune écoulé a quant à lui été libéré et l'affaire est entrain d'être étouffée", ajoute notre source.

Si l'homosexualité est rejetée au sein de la société africaine et camerounaise en particulier, elle l'est davantage en milieu musulman comme Garoua. En effet chez les populations de cette localité, l'homosexualité est rejetée et les premiers responsables religieux ne peuvent pas se permettre de tels actes. Mais l'on ne sait jamais.

Source: www.camerounweb.com