Homosexualité: Mgr Joseph Akonga accusé d’être ‘kwandengue’

Bala Eveque Catholique Archives

Tue, 8 Aug 2017 Source: cameroonweb.com

D’étonnantes révélations touchent des prêtres de l’église catholique du Cameroun qui vit des heures sombres ces dernières années. Le clergé est ébranlé récemment par de problèmes de mœurs liés à la pédophilie et à l’homosexualité.

En mars dernier, une enquête de « Cash Investigation » menée par des journalistes de France 2 et du site d’information Mediapart sur la pédophilie des hommes d’Église au Cameroun a levé le voile sur plusieurs actes ignobles commis à l’Est du Cameroun.

Des cas d’abus sexuels seraient commis par des prêtres et des frères enseignants de la communauté Saint – Jean sur des élèves. Une affaire qui avait suscité un tollé au sein de la communauté chrétienne.

Les responsables du clergé camerounais ne se sont pas prononcés sur cette affaire bien que des preuves avec des témoignages à l’appui prouvent la responsabilité des accusés.

De scandale en scandale s’en suit l’assassinat de Monseigneur Benoît Bala dont le corps fut aussi découvert en mai dans la Sanaga. Un autre coup de massue qui a assommé l’Église catholique très divisée sur ces sujets.

Selon des sources, l’évêque de Bafia serait assassiné suite à sa découverte du dossier sombre de l’homosexualité au Cameroun qui implique des membres du Sommet de l’État et des responsables de l’Église catholique. « Sa connaissance de cette affaire lui a donc coûté la vie », renseigne plusieurs sources concordantes.

Durant plus d’un mois après la découverte du corps de Mgr Bala, des vérités sur l’homosexualité se répandent. Les noms des hommes d’Église accusés d’homosexualité sont révélés, une pratique qui a le sens de crimes rituels dans l’église et au sommet de l’État, selon des habitués du palais d’Etoudi.

Dans la foulée le nom de Mgr Joseph Akonga Essomba a été cité. Le « chouchou » des Camerounais depuis son homélie qu’il a dite aux obsèques de Mgr Bala. Sa manière de dire les choses est perçue comme un acte de courage.

L’homme dont le nom avait fait polémique en 2005 sur une liste de présumés homosexuels révélée par le journal l’Anecdote, refait surface dans l’actualité. Son passé le poursuit, et l’avenir promet des révélations croustillantes sur ses actes homosexuels.

Actuellement sous le coup d’une enquête judiciaire suite à son homélie, plusieurs sources révèlent que Mgr Joseph Akonga serait aussi surveillé par les services de renseignement camerounais.

Comme le disait l’archevêque de Yaoundé Tonye Bakot en 2005, le Cameroun est un pays où les hommes devaient baisser leur culotte pour satisfaire leurs désirs et accomplir leurs rêves, même les plus ignobles.

Source: cameroonweb.com