Ces dernières heures, la visite au Cameroun dans les prochains jours de l'Ambassadeur de la Cause des personnes LGBT défraie la chronique. Cette affaire remet sur le tapis le sempiternel problème d'homosexualité dans ce pays.
L'homosexualité est interdite au Cameroun. Dans la Constitution camerounaise, cette pratique est punie par la loi.
Dans le cadre de la visite de l'ambassadeur LGBT au Cameroun, le PCRN dont le président est Cabral Libii, a publié un communiqué dans lequel il se demande l'intérêt de cette visite de Jean Marc Berthon au Cameroun.
"La question légitime que les compatriotes camerounais se posent est de savoir : Que vient-il faire au Cameroun qui n’est pas le territoire de compétence de la fonction de cet officiel français ? (…) il y a lieu de se demander si le sujet LGBT+ est désormais une problématique diplomatique bilatérale entre le Cameroun et la France ? S’inscrit-elle dans le prolongement de l’impérialisme culturel dans lequel se sont lancés les bouquets de télévisions étrangères qui ces derniers temps inséminent dans l’enfance la culture LGBT+ avec des dessins animés allusifs et parfois explicites ?...Nous respectons le choix civilisationnel occidental récent de la promotion de certaines pratiques sexuelles. Nous ne demandons que la réciprocité de ce respect pour notre pays souverain qui a fait ses propres choix moraux, légaux et culturels", lit-on dans le communiqué du PCRN.
Dans un article Jeune Afrique cite le communiqué du PCRN et présente les actions de ce parti politique contre l'homosexualité. Ce qui a attiré l'attention du président du parti qui répond au magazine français.
"Jeune Afrique accuse Cabral Libii d'être le chef de file de la lutte contre les LGBT au Cameroun. Oui, c'est assumé nous ne permettrons jamais que cette pratique s'installe chez nous même si pour cela nous devons renoncer au Pouvoir !", écrit le député.