Le fidèle avait lancé dans une récente sortie "qu'un chef n'est qu'un chef, un point c'est tout, et Dieu est Dieu, nous n'allons plus nous laisser faire".
Les chefs bamilékés, ayant été mis au courant, ont écrit une lettre à l'homme de Dieu. Celle-ci a commencé par circuler depuis quelques heures de ce jour et on peut lire tout ce qui suit.
"Au regard de tout ce qui précède, la manifestation évidente de la sagesse voudrait, Monseigneur, que vous vous taisiez, que de vous enflammer à faire l'apologie d'une église empreinte d'hypocrisie qui a atteint le summum de ses atrocités avec la validation et la célébration des mariages homosexuels prônées par le Vatican.
N'en déplaise, Monseigneur, que les rois bamilékés, encore moins leur peuple, excepté quelques brebis égarées n'aient aucune leçon à recevoir d'un prélat d'une église, qu'ils invitent gracieusement à l'école africaine saine et pleine de valeurs d'épanouissement de l'être humain.
Face à toutes ces attaques récurrentes envers la chefferie traditionnelle et nos us et coutumes, nous avons pris les mesures conservatoires suivantes : l'interdiction de l'utilisation des attributs et objets rituels coutumiers dans les églises, la décision des chefs traditionnels de ne plus entrer dans une église jusqu'à nouvel avis.
Monseigneur, nous vous invitons à faire preuve d'humilité, à taire votre orgueil et faire votre mea culpa aux gardiens de la tradition à qui vous avez fait une déclaration de guerre au risque d'attirer sur vous la foudre de la malédiction ancestrale", la note est bien véhémente.