Homosexualite: Un prêtre renié par les patriarches de son village

Catholic Church Catholic Church

Fri, 7 Aug 2015 Source: La Météo

La tenue de palabres très courue a eu lieu à Bilik I dans l’arrondissement d’Akono en présence de nombreuses populations venues des quatre coins du département de la Mefou et Akono. C’était le 2 août dernier.

Selon les différents orateurs qui ont pris la parole à cet important évènement, tout serait parti de l’organisation des obsèques de Sylvie Ongono épouse Bibegele Roger décédée le 4 juin 2015 et inhumée le 27 du même mois à Bilik 1.

A l’occasion de ce triste évènement qui a endeuillé à Akono la grande famille Mvog-Tsoungui-Mballa, il est question pour eux d’aplanir les malentendus fonciers qui opposent certains descendants de feu Bibeguele Bitsogo à Bilik 1. Plus précisément l’abbé Marc Kisito Etoundi Bibeguele et son grand cousin Roger Bibeguele dont l’épouse venait de décéder.

Interpellé, le prêtre de l’église catholique actuellement «sans domicile fixe», va refuser, comme à son habitude, la médiation des patriarches qui voulaient profiter des obsèques de Mme Bibeguele pour que la paix règne enfin dans la famille de feu Bibeguele Bitsogo.

Pire, l’homme de Dieu va multiplier des manœuvres, à travers sa mère veuve Apollonie Etoundi Bibeguele pour que non seulement soit boycottée l’organisation des cérémonies d’inhumation de Mme Bibeguele à Bilik 1, mais que la paix ne règne jamais entre son cousin et lui.

Pour cela, il brillera d’abord par son absence alors qu’il se trouve au Cameroun depuis son retour de Rome où il aura soutenu avec grand succès deux doctorats en philosophie et en droit canonique.

A l’origine du courroux de l’homme de Dieu ? Une sombre histoire d’homosexualité dont il accuserait certains de ses cousins d’être les porte-voix. Et une récurrente affaire de terrain dont l’abbé Kisito Bibeguele voudrait au forceps s’approprier pour, prétend-il, avec arrogance et ostentation, bâtir une église avec les fonds collectés auprès de bienfaiteurs italiens.

Seulement, les patriarches Mvog-Tsoungui-Mballa qui se souviennent avoir fait de lui, l’un des leurs après son ordination sacerdotale, vont à l’unanimité décider de trouver un autre jour pour mieux voir clair dans ces nombreuses affaires qui, jusque-là, n’ont fait qu’alimenter la haine et la division entre les différents descendants de feu Bibeguele Bitsogo.

D’où la tenue de palabres tenue à Bilik I, le 02 aout dernier. Une fois de plus, l’abbé Kisito Bibeguele va briller par son absence attisant davantage la colère de tous les patriarches de l’arrondissement d’Akono. D’importantes décisions vont donc être prises dans la foulée sur fond de rites traditionnels.

D’abord, s’agissant du terrain querellé ayant appartenu à feu Tsoungui Tsogo, l’héritière de ce dernier va décider, avec acte notarié à l’appui, de le remettre à Bibeguele Roger. Ce qui a pour conséquence immédiate d’arrêter net toute autre velléité d’appropriation forcée de l’abbé Kisito Bibeguele.

Ensuite, les patriarches vont le renier en tant que chef de famille de Mvog-Effa de Bilik I. Ceci pour deux raisons : ses persistantes manœuvres de déstabilisation de la famille Bibeguele Bitsogo qui entretiennent et alimentent depuis des années la haine et la division de ladite famille. Et puis ces soupçons de pratiques d’homosexualité qui n’honorent pas la grande famille Mvog-Tsoungui-Mballa d’Akono.

En effet, les patriarches sont pratiquement dans le désarroi depuis que l’abbé Kisito Bibeguele, à l’époque, curé de la paroisse du Camp-Sonel de Nnom-Nnam, dans la périphérie de Yaoundé, a été mêlé à une salace histoire de mœurs qui l’avait précipitamment fait quitter le pays.

Alors qu’il venait d’être dénoncé par certains grands séminaristes qu’il avait amenés en farniente dans un hôtel de Kribi. Il s’était alors refugié à Rome, pour, préparer sa thèse de doctorat. Revenu au pays depuis quelques mois, il traine une âme en peine entre Douala, Yaoundé et Rome, devenu qu’il est persona non grata à l’archidiocèse de Yaoundé.

Source: La Météo