Hostilité à Yaoundé : fous de rage deux militaires foncent sur le policier qui régule la circulation

Ce n’est pas la première fois qu’on a droit à des spectacles de tiraillement entre deux (02) corps habillés. En l’occurrence des militaires et un courageux policier qui se chargeait de contrôler toutes les personnes et les véhicules qui semblaient contrôlables. Ça a failli mal se terminer entre eux.

Le lanceur d’alertes Nzui Manto a publié la vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle on peut voir que le policier avait à cœur d’inspecter la voiture de ces compatriotes avant de donner son feu vert pour leur départ.

La source a écrit : « Yaoundé, des militaires manquent de renverser un policier qui dirigeait la circulation. Les plus forts ont refusé de suivre l'ordre établi par le policier, manquant de peu d'écraser ce dernier ».

Les internautes qui sont tombés sur la vidéo et le message de Nzui Manto ont tenu à commenter l’information. Selon la plupart d’eux dont voici les commentaires ci-dessous, le policier n’avait pas raison d’arrêter les militaires.

« C'est juste qu’on est au Cameroun hein. Mais dans le contexte camerounais le policier n'a pas bien agi. Par contre s’ils avaient heurté de façon à mettre sa vie en danger les militaires allaient être sévèrement punis par leur hiérarchie parce que le policier aussi est dans son droit et ils doivent respecter cela ».

« On peut contrôler un militaire dans sa voiture personnelle. Mais là ils sont dans un véhicule militaire. Je pense que le contrôle ici n'a pas sa place. C'est mon avis ».

« C'est le policier qui n'est pas dans son droit. Il a un peu exagéré dans ses prérogatives. Car le véhicule de l’armée (tout comme Samu, sapeurs-pompiers...) signalé comme tel est un véhicule d'intervention d'urgence qui ne doit pas s'arrêter ni obéir aux injonctions de l'agent réglant la circulation. D'après le code Cemac ».

« Tout dépend des instructions de sa hiérarchie. Nous savons qu'au Cameroun les mauvaises habitudes font que les mauvaises choses sont transportées par ces véhicules-là parfois et nous connaissons aussi l'histoire des faux militaires donc ne jetez pas le policier très vite en pâture ».