Il y a de l’hostilité et de la violence en l’air du côté de la France. Là-bas, les membres de la diaspora africaine essayent de demander des comptes aux représentants des pays invités par Emmanuel Macron pour participer au grand sommet. Difficile de ne pas tomber sur eux dans les rues et les hôtels.
L’occasion se présente pour eux de se retrouver face-à-face aux présidents et membre du gouvernement sans leur armada destinée à leur protection. Le leader du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Paul Biya et sa femme Chantal Biya ont été également conviés. Emmanuel Franck Biya est aussi de la délégation.
Paul et Chantal Biya ont répondu à l’invitation de Macron en prenant un avion qui les a amenés directement à Paris. Et depuis quelques jours, c’est la vigilance à haute dose avec les éléments de la Brigade anti-sardinards (BAS) qui cherchent à faire la peau au chef de l’État, à sa femme ou aux ministres qui accompagnent le couple présidentiel.
Chantal Biya a eu la mauvaise idée de se promener pratiquement seule, non suffisamment protégée dans les rues de Paris. Et un homme sur un vélo a failli l’atteindre comme nous le révèle Jacques Jorel Zang qui a écrit : « Chantal Biya en plein Paris se déplaçant comme une simple personne et une personne lambda ».
C’est alors qu’un « cycliste vaquant à ses occupations même passe juste à côté d'elle sans savoir qui elle est. La garde est pourtant là mais elle et le cycliste se tamponnent et "pas de bruits" et la garde n'ose rien faire ni rien dire. Qui est fou ? ».
Ça au Cameroun, ce n’est pas possible : « Si c'était au Cameroun on aurait déjà divisé Yaoundé en deux et paralysé toute la ville des heures durant parce que Chantal Biya doit se déplacer. Morale : c'est chacun qui a son "terminus" sur terre. Vous pouvez donc comprendre qu'un français vaut vingt-cinq millions (25 000 000) de Camerounais à lui seul », ajoute Zang.
Décidément, les délégations n’oublieront pas de sitôt les "représailles" faites par les citoyens de l’étranger lors de cette rencontre politique. Un ministre sénégalais a été sauvagement battu toujours à Paris par la brigade anti Macky Sall.
« Le ministre a été repéré par ses compatriotes en pleine course. Devant eux la BAS du Cameroun sont des enfants et croyez-moi sur parole car la vidéo est juste terriblement choquante. Que dire donc de la BAS originelle qui est celle de la République démocratique du Congo (RDC) car ceux-là alors c'est la chimamelure de la violence », garantit Zang.