La circulation de stupéfiants est une chose courante dans les villes camerounaises. Malgré les interdictions des autorités de se procurer ces produits et de les commercialiser sur le territoire, des individus arrivent, grâce à ces circuits bien établis, à les rendre disponibles pour les consommateurs.
Hugues Nzeyem alias Pioum est le plus grand trafiquant de drogue de la ville de Nkogsamba, apprend-on. Il est connu pour son activité illégale et dangereuse pour la société.
Récemment, il a fait tabasser à mort un jeune. Selon nos informations, le domicile du dealer en question est à la fois une usine et un comptoir où se fabrique et vend la drogue qui alimente une partie de la région du Littoral.
« Pioum tient tout le monde dans sa poche : les commissaires, les commandants de compagnie, les commandants de brigade, les juges, les procureurs, les préfets, les sous-préfets sans bien sûr oublier son grand ami le commandant du Rass », nous explique une source proche du dossier.
En fait, continue cette source, de temps en temps, le commandant de la légion de gendarmerie du Littoral organise un simulacre d’opération censée capturer le trafiquant. Ce sont de simples mises en scène au cours desquelles les médias sont invités.
Ils croient filmer une arrestation réelle alors que tout a été préparé pour faire croire qu’il s’agit du coffrage des lieutenants de Hugues Nzeyem. Après, l’argent circule en abondance et c’est parti pour de nouvelles opérations de distribution dans la région et même au-delà.
Le trafic de drogue est considéré comme dangereux pour la société en raison de ses impacts multidimensionnels sur la santé publique, la sécurité, l’économie et la cohésion sociale. Le produit peut entraîner des problèmes de santé graves, notamment des dépendances, des maladies mentales, des surdoses potentiellement mortelles. Aussi, le trafic de drogue est souvent associé à la violence et à la criminalité.