Le lanceur d'alerte Boris Bertolt a récemment pris la parole pour dénoncer ce qu'il qualifie de malhonnêteté intellectuelle et d'imposture morale dans le pays. Dans une déclaration récente, il a abordé un sujet sensible lié à l'invitation d'artistes internationaux au Cameroun, mettant en lumière un incident impliquant l'artiste Lady Ponce et l'entreprise CAMTEL.
Boris Bertolt a affirmé que la malhonnêteté intellectuelle atteignait des sommets dans le pays, pointant du doigt des pratiques qu'il considère comme inacceptables. Il a déclaré que sa récente déclaration était la dernière sur cette affaire, mettant fin à une controverse qui avait enflammé les médias et les réseaux sociaux.
La controverse a débuté lorsque l'entreprise CAMTEL a invité l'artiste Me GIMS au Cameroun en tant qu'artiste vedette pour une prestation au restaurant LE FAMOUS en décembre 2020. D'autres artistes, dont NGONO RUFINE alias Lady Ponce, ont également été invités pour cet événement. Lady Ponce a participé à la prestation et a reçu son cachet pour sa performance.
Cependant, Boris Bertolt a souligné que les problèmes ont surgi bien après cet événement. Il a expliqué que Lady Ponce avait récemment sollicité CAMTEL pour un soutien financier lors de sa tournée, mais l'entreprise n'a pas été en mesure de répondre à sa demande en raison des délais et des procédures requis pour de telles collaborations. Selon Bertolt, l'artiste n'a jamais accepté ce refus et a choisi d'utiliser l'invitation de Fally Ipupa par CAMTEL comme prétexte pour régler ses comptes.
Boris Bertolt a appelé à mettre fin à la malhonnêteté intellectuelle et à l'imposture morale, affirmant que CAMTEL ne devrait pas être tenu pour responsable de ces différends. Il a également souligné la nécessité d'une véritable politique culturelle au sein du régime de Paul Biya, tout en rappelant que les critiques doivent être dirigées vers les bonnes cibles.
Cette controverse récente met en lumière les complexités entourant le soutien aux artistes et aux événements culturels au Cameroun, tout en soulignant l'importance de la transparence et de la communication ouverte dans ces collaborations. Boris Bertolt met en garde contre le détournement de ces questions pour régler des différends personnels, appelant à un débat constructif pour le bien de la culture au Cameroun.