Humiliation: Maurice Kamto accusé de plagiat

Kamto Pensees Mk Image illustrative

Mon, 28 Apr 2025 Source: www.camerounweb.com

Une nouvelle polémique secoue la scène politique camerounaise. Maurice Kamto, figure de l'opposition, est accusé de plagiat par l'activiste Shance Lion. Ce dernier a partagé sur les réseaux sociaux ce qu'il considère être une preuve flagrante d'emprunt non crédité.

Au cœur de cette controverse se trouve la "Pensée de MK N° 064-2025", publiée récemment par Maurice Kamto, qui utilise la métaphore d'une "usine à gaz" et d'une "allumette" pour illustrer les dangers potentiels dans la société camerounaise actuelle.

Shance Lion a mis en parallèle cette déclaration avec un commentaire prononcé en 1997 par Patrick Devedjian, homme politique français, après la dissolution de l'Assemblée nationale française. Devedjian avait alors déclaré : "On était dans un appartement avec une fuite de gaz. Chirac a craqué une allumette pour y voir clair."

Dans sa publication du 10 juin sur le réseau social X (anciennement Twitter), Shance Lion a intitulé son post "À CHACUN D'EN JUGER FORT OPPORTUNÉMENT. S'IL Y A PLAGIAT OU PAS...", invitant ainsi le public à tirer ses propres conclusions sur la similarité entre les deux formulations.

Pour rappel, la pensée complète de Maurice Kamto indique : "Quand une société a été transformée en une usine à gaz, malheur à celui qui craque une allumette. Une telle usine n'est un terrain de jeu ni pour les plaisantins, ni pour les inconscients, ni pour les matamores. Chacun doit avoir conscience que si une allumette est craquée dans une telle usine, nul n'en sortira indemne. La limite principale à l'usage immodéré de la force, c'est la conscience de la certitude qu'il détruira inévitablement également celui qui y fait recours."

Cette accusation intervient dans un contexte politique déjà tendu au Cameroun, où Maurice Kamto reste une figure controversée de l'opposition. Ni lui ni son équipe n'ont encore réagi à ces allégations.

Les spécialistes de la communication politique estiment que si l'utilisation de métaphores similaires est courante en politique, la question de l'attribution des sources et de l'originalité des propos reste un enjeu d'éthique important pour les personnalités publiques.

L'affaire suscite des débats animés sur les réseaux sociaux camerounais, certains y voyant une simple coïncidence rhétorique, d'autres une appropriation intellectuelle problématique.

Source: www.camerounweb.com