Il est la cible du PDG d'Equinoxe
• Le PDG d’Equinoxe Tv, Severin Tchounkeu a copieusement rincé le ministre
• Paul Atanga Nji a un passé sulfureux
• Il a déjà fait la prison
Le PDG d’Equinoxe Tv, Severin Tchounkeu a sorti la sulfateuse hier soir sur sa chaine pour copieusement miner ses détracteurs au rang desquels le Ministre de l’Administration territorial Paul Atanga Nji. Pour le promoteur de ce média qui est dans l’œil du cyclone, c’est le ministre qui se cache derrière la lettre dans laquelle Equinoxe Tv est mise en garde. Il a été impitoyable et est revenu sur le passé de l’homme notamment ces affaires judiciaires.
« L'auteur de cette lettre est le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Je le dis, l'auteur est Paul Atanga Nji, j'ai fait mes enquêtes. Le gouverneur l'a seulement signé. La stratégie était bien calculée, c'est le ministère qui l'a fait circuler sur les réseaux sociaux. Cette lettre est mal écrite, les termes utilisés ici sont semblables à ceux d'Atanga Nji plein d'erreurs grammaticales. " a déclaré le directeur général d'Equinoxe Télévision
"Je voudrais dire à certains ici que nous sommes tous camerounais ...Certains ne doivent pas penser qu'ils sont plus patriotes que les autres...Nous sommes tous camerounais...Nous à équinoxe avons posé plus d'actes républicains que certains du régime...Nous n'avons jamais mis en faillite des banques au Cameroun...Nous ne sommes pas les promoteurs de "Higland coorportate bank" ...Nous n'avons jamais mis l'argent des pandémies dans nos comptes bancaires...Quand vous lisez cette correspondance truffée de fautes élémentaires vous reconnaissez que c'est bel et bien l'œuvre de Atanga Nji car c'est lui et non le gouverneur qui peut faire des fautes aussi grotesques avec un discours de mal élevé mais qu'il sache qu'il ne peut m'intimider", a-t-il précisé.
Le passé le rattrape
Il se raconte même que c'est l'une des raisons de l'un des nombreux séjours en prison de ce proche collaborateurs de Paul Biya qui fut convoqué le 18 novembre 2014 par le Tribunal Criminel Spécial (TCS) dans le cadre d'une enquête relative au soupçon de détournement par ses soins d'une somme de 713 millions au détriment de la société publique Cameroon Postal Services (Campost). Fort de la protection dont il jouit de la part du chef de l'Etat à qui il a rendu et continue de rendre de nombreux services –parmi lesquels figureraient- l'élimination physique des opposants, Atanga Nji à l'époque ministre chargé des missions à la présidence (chargé des courses) aurait refusé purement et simplement de déférer à la convocation arguant que la justice ne pouvait le convoquer alors qu'il était en fonction (une invention personnelle, les ministres ne jouissant pas d'une telle immunité au Cameroun), alors que quelques mois plutôt, un de ses coplus capé protocolairement, en la personne du ministre des Enseignements secondaires, Louis Bapès Bapès, avait été interpellé et mis sous mandat de détention provisoire par le juge d'instruction du même TCS pour une affaire de soupçon de détournement de deniers publics.
