La destination était inévitable pour un Paul Biya en visite en Europe. L’obstination était inévitable pour une « Brigade anti-sardinards » apprenant la visite de Paul Biya en Europe, chez lui à Genève.
Rendez-vous sanglant à ne pas manquer
Ce samedi 1er juillet 2023, il ne faudra pas être loin de l’hôtel Continental de Genève pour revivre des bassesses que l’on croyait dissoutes dans des échecs à répétition. Il faudra savoir ce jour, ce qu’est devenue cette meute bruyante et même violente. La police suisse sera-t-elle à l’heure pour dissuader ces braillards enveloppés dans des drapeaux vert-rouge-jaune ? Nous attendons de revoir Calibi Calibro. Et cela n’est pas de notre faute. C’est la faute à Paul Biya.
La faute à Paul Biya
Cette manière de dilapider l’argent du Cameroun est écœurante. Un journal d’investigation suisse estime à plus de 800 milliards de FCFA la somme qu’aura déjà coûté les séjours helvétiques de Paul Biya en quarante ans. C’est-à-dire assez pour construire 150 hôpitaux modernes complétement équipés en matériel de pointe.
C’est-à-dire très peu pour la location de Boeings de luxe avec équipages aux ordres, les frais de missions de cette valetaille si pléthorique qui l’accompagne toujours ; les nuitées, parmi les plus chères de Suisse, sans compter les autres dépenses impudiques. Comme disait le chanteur : « ça me fait pleurer quand j’y pense ». Les chahuteurs qui seront sous ses fenêtres de l’hôtel Continental vont encore le lui rappeler, puisque cela fait partie de ce qui les énerve. Sur ce sujet, une grande proportion de camerounais vivant au pays est d’accord avec la meute de Calibi Calibro. A la différence que ceux-ci ne cassent pas.
C’est la faute à Paul Biya qui s’obstine à rester à vie au pouvoir. Parce qu’il dit qu’il peut. Qu’il peut même encore et qu’il pourra toujours jusqu’en 2035. Et cela horrifie les camarades de manifs de Calibi Calibro. Pire, encore qu’il refuse de prendre une retraite et d’aller s’installer définitivement dans sa suite louée l’année à l’hôtel Continental de Genève ; mais qu’il ait décidé de ne plus procéder à un remaniement gouvernemental avant la célébration de son centième anniversaire embêtant franchement la diaspora racaille. Sans doute qu’elle ira régulièrement le lui faire encore savoir chaque week-end pendant tout son séjour à Genève. Tout en lui demandant ce qu’il a fait du dossier des détournements des fonds de la Can et de lutte contre le Covid-19.
Si ses sous-préfets cessaient de falsifier les procès-verbaux après avoir bourrés les urnes pour que le Rdpc demeure largement, profondément, hautement et longuement au pouvoir, peut-être que cela calmera ces enfants turbulents qui sont là-bas en Europe. Ils se sont baptisés là-bas la B-A-S, entendez « Bêtise-Anarchie-Sorcellerie. »
La faute de la B-A-S
Les bassesses à Genève sont des basses besognes d’un groupe de sans-papiers et de Sans domicile fixe qui veulent usurper les attributs de « exilés politiques ». Cela leur permettra, pour les plus aboyeurs des manifestations anti-Biya en Europe, d’obtenir une régularisation. Et des boulots autres plongeurs dans des restaurants, vigiles de supermarchés ou éboueurs comme beaucoup de basses personnes de ce club de délités.
« Bêtise-Anarchie-Sorcellerie. » est la devise de ces chahuteurs qui ont fait de Paul Biya leur raison d’exister. « Bêtise » est leur premier identifiant. Celui-ci se caractérise par leur vocabulaire quand ils parlent de Paul Biya et de son Gouvernement. Il se manifeste par leur mépris pour le drapeau du Cameroun, qu’ils étalent souvent par terre pour se reposer, après avoir gueulé pendant des heures sous le soleil ou la neige. Ils sont méprisants même envers les autorités et les policiers de leurs pays d’accueil.
« Anarchie » c’est eux encore. Ils cassent les missions diplomatiques du Cameroun à l’étranger. Ils perturbent des concerts de musique donnés par des artistes camerounais en Europe, sous le prétexte que ces derniers sont proches ou sympathisants du régime de Paul Biya. Ils ont fait naître au Cameroun deux camps violement antagonistes, qui s’insultent et se promettent plaies et bosses à longueur de journée sur les réseaux sociaux. Ils empêchent Paul Biya et sa femme de dormir en paix dans leur chambre à l’hôtel continental de Genève.
« Sorcellerie » est leur dernier identifiant. Une photographie agrandie montre qu’ils sont majoritairement originaires d’une même région. Cela aura été suffisant pour faire voler en éclat le « vivre ensemble » dans ce pays. Des ethnies s’affrontent ; s’accusent, s’insultent et se détestent selon qu’elles sont « sardinards » ou « tontinards ». Nous avons failli indexer la Suisse, qui permet que l’on insulte un client si dépensier. Nous avions brièvement oublié que la Suisse est un pays démocratique et que là-bas, la liberté d’expression et la liberté de manifester sont intouchables.
Alors, Paul Biya et les siens ont beau dépenser des milliards de leur pays pauvre et très endetté en Suisse. Ils y seront toujours insultés par la bande de racailles conduite par Calibi Calibro, qui à leurs tours seront toujours battus, tabassés copieusement par les éléments de garde présidentielle, « toujours paré ».