Humiliation de Messanga Nyamding : Nkou Mvondo détruit le RDPC et Paul Biya

• Messanga Nyamding avait été définitivement exclu du RDPC

• Le professeur Nkou Mvondo sans pitié pour le parti de Paul Biya

• Il parle même de sorcellerie



L’affaire du professeur Pascal Charlemagne Messanga Nyamding, le désormais ex- membre du comité central du mouvement, fait continuer de faire couler beaucoup d’encres et de salives. Le professeur Nkou Mvondo a fait une sortie tonitruante pour flinguer le parti de Paul Biya.

Selon le professeur Nkou Mvondo, le RDPC est un "fan club au service d'un système bureaucratico-sécuritaire, dictatorial, rempli de voleurs, de bandits. Rempli de personnes qui ne respectent même pas leurs propres textes et qui méritent d'être en premiers au conseil de discipline."

C'était en soutien au professeur Messanga Nyamding, exclu du RDPC suivant la décision du président national signé du 19 avril dernier. Le président du parti UNIVERS s'interroge en ces termes "quel est ce parti où c'est celui qui dénonce qu'on envoi en premier à la potence?" Avant d'estimer qu"'il y a quelque chose de bizarre que j'ai envie d'appeler la sorcellerie "

Soulignons que les détracteurs de Messanga Nyamding lui reprochent d'avoir, il y a quelques jours avant son exclusion, sur une chaîne de télé, violemment critiqué des membres du gouvernement, incité l’armée au soulèvement ou encore soutenu la grève des enseignants. L’universitaire est connu pour ses avis tranchés, quitte à égratigner sa propre famille politique. Mais cette fois le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a pris la plus lourde des sanctions.

Pierre Charlemagne Messanga Nyamnding dénonce lui une cabale, sur fond de succession à la tête du Cameroun : « Le Cameroun est un État de droit. Il ne s’agit pas d’une indiscipline, mais au contraire d’un règlement de compte bien pensé par des personnes qui, aujourd’hui, sont tournées vers la bataille des successions. Je pense que, aujourd’hui, 37 ans après, j’ai tout donné au RDPC avec états de service. Maintenant, il faut aussi être capable de passer à autre chose. »