L'artiste musicien Ndedi Eyango a récemment partagé une expérience humiliante avec l'ancien gardien de but camerounais Joseph Antoine Bell, remontant à 1994. Cette révélation a été faite sur la page Facebook de l'artiste, exposant une histoire marquée par le mépris et le manque de respect.
En 1994, lors d'une visite à l'équipe nationale camerounaise aux États-Unis, Ndedi Eyango a souhaité offrir des CD dédicacés de sa musique à plusieurs joueurs, notamment Roger Milla, Émile Mbouh et Joseph Antoine Bell. Ce geste de fraternité et de soutien a été accueilli avec enthousiasme par Milla et Mbouh, mais Bell a refusé d'accepter le CD, déclarant avec un sourire moqueur qu'il n'écoutait jamais la musique camerounaise.
Cette réponse publique de Bell a été non seulement décevante mais aussi humiliante pour Eyango. Le comportement de Bell a choqué l'artiste, surtout en présence de ses amis et collègues de l'équipe nationale. Heureusement, Roger Milla est intervenu immédiatement, rappelant à Bell que son attitude était inappropriée. Milla a souligné l'importance de respecter les gestes de soutien et de camaraderie, en disant : « Bell, on ne fait pas ça. Le petit nous offre sa musique et tu lui réponds ainsi, ce n’est pas gentil. »
Malgré cette réprimande, Bell a persisté dans son indifférence, répétant qu'il n'écoutait pas la musique camerounaise. Ce comportement a laissé une empreinte durable sur Ndedi Eyango, qui a été profondément marqué par cette expérience de rejet et de mépris de la part d'une figure publique et membre éminent de l'équipe nationale.
Eyango a conclu son témoignage en dénonçant l'attitude de Bell comme un manque de respect non seulement envers lui mais aussi envers la culture et l'identité nationale camerounaise. Il a rappelé l'importance du respect mutuel et de l'encouragement au sein de toute communauté, en particulier au sein d'une équipe nationale qui porte les espoirs et les rêves de tout un pays.
"À un certain âge, nous devons au moins nous respecter. Lorsque jusqu’à sa vieillesse, on est habité de la haine, de la méchanceté, du complexe et de la jalousie, on est tout simplement un sorcier" a indiqué l'artiste.