Alex Nguepi dénonce l'affaiblissement de l'autorité de l'État dû à une prétendue justice aux ordres, dans un message publié sur les réseaux sociaux. Cette sortie fait suite à la diffusion virale d'une vidéo dans laquelle le général ESAIE NGAMBOU adresse un message critique au ministre de l'administration territoriale. La vidéo est liée à une décision prise par le ministre dans le cadre d'un différend opposant deux factions d'une congrégation religieuse à laquelle appartient le militaire. Alex Nguepi rompt son silence et critique violemment le militaire en uniforme.
Le message d'Alex Nguepi soulève une question fondamentale : les généraux devraient se consacrer à la gestion des casernes et non s'immiscer dans les affaires religieuses. Selon lui, le ministre Atanga Nji mérite le soutien du peuple camerounais, et il exprime le sentiment que certains généraux se considèrent au-dessus des lois, alors que leur autorité découle justement de la loi.
Alex Nguepi cite également l'exemple des militaires qui auraient agressé et brutalisé les populations de Douala 5ème, sans que des mesures ne soient prises à leur encontre. Il souligne l'importance du respect de l'autorité et appelle à ce que la justice camerounaise soit saisie si l'on est en désaccord avec l'une des décisions prises par le ministre de l'Intérieur, qui est en charge des affaires religieuses dans le pays.
Cette déclaration d'Alex Nguepi met en lumière les tensions et les interrogations qui peuvent émerger lorsqu'il y a des interférences entre les autorités religieuses et les institutions de l'État. Elle souligne également la nécessité de respecter les principes de séparation des pouvoirs et de l'État de droit.
Il est important de noter que cette déclaration représente l'opinion personnelle d'Alex Nguepi et ne reflète pas nécessairement l'avis de l'ensemble de la population camerounaise. Néanmoins, elle suscite un débat sur le rôle des militaires et des autorités religieuses dans la société et met en évidence la nécessité d'une réflexion approfondie sur la préservation de l'autorité de l'État et le respect des droits et des lois.
Il appartient aux autorités compétentes d'examiner ces préoccupations et de veiller à ce que l'autorité de l'État soit préservée, tout en garantissant le respect des droits et des libertés fondamentales de tous les citoyens camerounais. Le respect des principes démocratiques, de la séparation des pouvoirs et de l'État de droit sont essentiels pour renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et maintenir la stabilité du pays