Claudel Noubissie, entrepreneur médiatique au cœur de récentes controverses liées à des allégations d'escroquerie et d'abus de confiance, a choisi de faire face à l'opinion publique via une interview sur Naja Tv, dirigée par Jean-Bruno Tagne. Cependant, selon Célestin Biake Difana, ancien directeur de publication du journal Dikalo, cette démarche relève d'une stratégie de communication de crise qui mérite un examen critique.
Suite à l'interview, Claudel Noubissie a sollicité des commentaires sur sa prestation via sa page Facebook. C'est là que Célestin Biake a offert un "petit cours" de stratégie et communication, soulignant une observation tirée de ses enseignements en la matière. Il a déclaré : "Si un homme est plus connu que ses produits et services qu’il promeut, alors c’est un imposteur."
Biake a illustré son point en faisant référence à des entrepreneurs renommés tels que les propriétaires du stylo "Bic", les figures derrière Facebook, et l'héritière Myers des Bettencourt du géant des cosmétiques L’Oréal. Il a également mentionné le baume François, populaire au Cameroun, dont la notoriété ne repose pas sur la connaissance de son fondateur.
L'éditorialiste a ensuite remis en question la pertinence de l'interview de réhabilitation de Noubissie, la qualifiant de "jeu de scène de la communication offensive en temps difficiles". Il a souligné que l'essentiel se déroule au prétoire, où l'individu est confronté aux accusations.
En conclusion, Biake a conseillé à Noubissie de rester concentré sur les aspects légaux de son affaire, soulignant que le reste n'est que "cinéma pour gogos". Cette analyse offre un aperçu perspicace de la perception de la communication de crise de Claudel Noubissie par un vétéran de la presse camerounaise.