Humiliation : voici comment Malachie et Etoudi ont ridiculisé le DG de l'hôpital régional de Bafoussam

Malachie Manaouda

Wed, 26 Oct 2022 Source: www.camerounweb.com

« ll est porté à la connaissance de susmentionné que La lettre circulaire N'1058/ LC/ MINSANT/ SG/ DRSPO/ HR/D du 26 Octobre 2022, relative au paiement des cautions, est reportée. Tout patient admis à l'hôpital aura une prise en charge par bon d'urgence. En foi de quoi cette note est livrée pour servir et valoir ce que de droit » : c’est à travers cette note que le Directeur général de l’hôpital régional de Bafoussam a rapporté sa décision qui a fait scandale. Mais, il n’est pas revenu sur sa décision par hasard. Etoudi a senti le danger venir et le ministère de la santé a pris ses responsabilités.

« À compter de la date de signature de la présente note, Tout patient entrant à l'hôpital doit déposer une caution de 50 000F (Cinquante mille francs) pour sa prise en charge ; à défaut de cela, il ne sera pas admis à l'hôpital. Je tiens à rappeler que tout personnel qui prend en charge un patient sans que celui-ci ne dépose sa caution au préalable se verra dans l'obligation de payer les factures de ce dernier. Les Superviseurs, Majors, Chefs d'équipes et Assimilés sont appelés à veiller à la strict application de ces mesures. Je compte sur votre sens de compréhension », lit-on dans la note.

Cette note n’a pas été du goût du gouvernement. En effet, le ministre de la santé a demandé expressément au Directeur de l’hôpital de revenir sur sa décision.

« J’ai l’honneur de vous faire observer que conformément à la politique d’humanisation des soins prescrites par Monsieur de le Président de la République, l’accès à tous les Camerounais dans une formation sanitaire, ne devrait être conditionné par une démarche discriminatoire, susceptible de lui dénier le droit à la santé, considéré comme un droit fondamental humain », souligne le Ministre Malachie.

« Aussi, afin de rester conforme à la réglementation, je vous demande instantanément de bien vouloir rapporter la lettre circulaire querellée et rendre compte dans un délai de 24 heure », souligne la note ministérielle.

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