• Le lanceur d'alerte figure aussi sur la liste des personnes qui bénéficient des largesses du ministre Motaze
• Boris Bertolt perçoit chaque semaine 25 millions du ministre
• Le journaliste Sismondi étant au courant de l'affaire, a été réduit au silence
En donnant la liste de ceux qui profitent des financements du ministre Paul Motaze dans la presse camerounaise, Boris Bertolt a visiblement oublié d'ajouter
son propre nom. Depuis, ses abonnés ont remarqué l'activiste le plus virulent du Cameroun devient nonchalant dans ses publications. Ils ont déjà pensé que c'est sûrement l'affaire Mirabelle qui l'a trop bouleversé jusqu'à la sextape de Gaëlle Enganamouit non plus ne l'a point interpellé.
Un retour en arrière laisse dire que c'est depuis la nomination du fils de Dja et Lobo comme Argentier que le lanceur d'alerte a changé de côté, tirant moins sur lui ou carrément ne fait plus de publications grossières sur son mentor. Une relation fraternelle et d'harmonie régne entre le fils de Dja-et-Lobo et le fils de Sangmélima.
Ce constat a été relevé par l'activiste Zona Coker. "Boris BERTOLT de SANGMELIMA, notre blogueur qui ne travaille que les jours de la semaine est grassement payé par ses ONCLES du Dja-et-Lobo pour salir leurs ennemis et propager le tribalisme à la Christian Nya", a t-il-déclaré, illustrant son poste avec l'image du mentor et son filleul. Durant le scandale de financements illicites à coup de milliards du ministre à certaines personnalités du sérail et à des DP de médias, le blogeur ne s'est pas trop comme quand il s'agit de Ferdinand Ngoh Ngoh.
L'activiste Coker révèle qu'il perçoit un virement de 25 millions de francs CFA, près de 40 000 euros par semaine, soit 100 millions par mois. Ayant ce scoop, le journaliste Sismondi Barlev Bidjocka a voulu faire un édito sur cette affaire dans la journée de dimanche mais Boris Bertolt a rapîdement contacté le jeune journaliste "pour négocier son silence et comme nos hommes puissants au sommet de L'ÉTAT sont impliqués, SISMONDI ne fera donc plus son EDITO", précise l'activiste avant d'indiquer que "Ça prouve qu'il n'y a pas que Jean Pierre AMOUGOU BELINGA qui blanchit l'argent des pilleurs du DJA-ET-LOBO."
La sortie du pasteur d'Etoudi, Owald Baboke révélant que des lanceurs d'alerte sont payés avec de grosses sommes importantes pour nuire à d'autres personnalité dans le sérail, revient à confirmer les deals entre les activistes et les hommes de pouvoir.
Voici la liste complète des personnalités qui prennent les milliards chez Paul Motaze
La générosité de l'homme de Dja-et-Lobo n'est plus à démontrer. Après les recoupements, Amougou Belinga n'est pas le seul bénéficiaire des milliards de l'Argentier camerounais. Une longue queue s'est formée derrière le pape des médias.
Ce n'est pas un secret, le sérail camerounais est meublé de multiples réseaux. C'est le cas aussi des guerres intestines qui font perdre des postes à des éminentes personnalités. Il faut jouer sur la prudence, beaucoup de fair-play et surtout compter sur un réseau infaillible.
Louis Paul Motaze, neveu de l'ex première dame Irène Biya, a appris énormément de son parent Biya en tissant à lui son réseau avec une dizaine de personnes. Parmi sa toile d'amis proches figure Amougou Belinga, le PDG du groupe Anecdote. Ce dernier entretient une relation particulière avec le ministre des Finances en contrepartie il bénéficie énormément de ses largesses.
Mis à part le zomloa, le neveu du président ouvre largement ses mains à Célestin Célestin Tawamba qui est d'ailleurs en tête de la liste des bénéficiaires. Très discret, l'actuel président du Groupement inter patronal du Cameroun(Gicam) bouffe jusqu'à satisfaction l'argent du contribuable et prend le soin de bien nettoyer sa bouche. Aucune trace!
Les partenaires de Paul Motaze rassurent qu'il "met un point d’honneur à soigner ses rapports avec les chefs d’entreprises en prêtant une oreille attentive à leurs récriminations". Jeune Afrique qui a minitieusement enquêté sur l'argentier indique qu'"il est l’un des rares ministres à être dans la confidence du retour de Célestin Tawamba au Gicam, en fin 2016, pour en prendre la présidence, après la disparition d’André Fotso". Les liens sont forts entre les deux hommes plus qu'avec le prédesecceur Alamine Ousmane Mey.
Sur la fameuse liste de l'argentier, des directeurs de médias qui passent aussi très régulièrement à la caisse. Cela part de la chaine verte de Emmanuel Chatue, promoteur de Canal 2 international, ensuite Blaise Ezo’o Engolo, secrétaire général de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima). Ces promoteurs prennent le soin de polir l'image du ministre avant même qu'il ne fasse la demande. " les initiatives d’un Louis Paul Motaze soucieux de son image font l’objet d’une couverture assidue et avantageuse sur cette chaîne privée – comme chez Vision4 d’Amougou Belinga, le promoteur intervenant souvent dans le choix des équipes de reportage", indique une source.
On comprend la fougue avec laquelle Bruno Bidjang, le journaliste de Vision4 a défendu non pas Amougou Belinga mais Paul Motaze dans l'affaire de financements à 680 millions du ministère des finances octroyés à Amougou Belinga car le patron de son patron est en situation délicate.
Les noms de Cyrill Edou Alo’o, l’actuel directeur général du Budget, Samuel Tela, inspecteur du trésor, le conseiller technique Constant Amvela Metou’ou figurent également sur la fameuse liste des personnes qui profitent des largesses du ministre.
Il ne faut surtout pas oublier Isaak Richard Ngollè, le conseiller technique numéro trois du ministère des Finances et Martial Valéry Zang, président de la Commission technique de réhabilitation (CTR), Robert Simo Kengne, l'ngénieur statisticien économiste, constituent ses proches collaborateurs.