Il accuse son fils de 10 ans d'avoir volé 70 000 FCFA et le brûle

Maltraitance parentale

Wed, 1 Mar 2023 Source: www.camerounweb.com

Ce sont des faits terribles qu’on n’aime pas entendre. Et pourtant, ils se produisent dans des régions du Cameroun, aussi inhumains et malheureux qu’ils soient.

Un cas de maltraitance a été saboté à Hina, Mayo-Tsanaga dans la région de l'extrême-nord du Cameroun. Le récit est scandaleux, à la limite horrible.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit l'abus ou la maltraitance parentale comme « un mauvais traitement physique, émotionnel ou sexuel, la négligence ou le traitement négligent, ou les formes d'exploitation, dont commerciales, résultant en un mal effectif ou potentiel à la santé de l'enfant, à sa survie, à son développement ou sa dignité dans le contexte d’une relation de responsabilité, confiance ou pouvoir ».

En l’occurrence, il s’agit d’un « père accusant son fils âgé de dix (10) ans d'avoir volé soixante-dix mille (70 000) francs CFA, le séquestre pendant un (01) mois, arrache ses mains par la torture nuit et jour ».

Le lanceur d’alerte Nzui Manto écrit : « Découverte macabre au village Hina, petite localité habituellement paisible située dans le Mayo-Tsanaga. Aboubakary Ibrahim âgé de dix (10) ans et élève au CP à l'école publique de Bassara a été accusé par son père Ibrahim Ousmanou d'avoir volé la somme de 70 000 francs CFA ».

C’est alors que « l'enfant sera enfermé dans une chambre pendant trente (30) jours où il subira des atrocités inhumaines infligées par son géniteur. Il sera tabassé, torturé et brûlé jusqu'à ce que ses deux (02) mains disparaissent complètement ».

Récemment, « le criminel a été capturé par les gendarmes après une information anonyme. La peine de mort doit urgemment être rétablie au Cameroun », souhaite l’informateur.

Les faits sont absolument graves et cet homme, peu importe les raisons qu’il a, doit répondre de ses actes. Les images que nous avons reçues et dont nous vous dispensons à cause de leur caractère choquant, sont effroyables.

Le corps de la victime est dans un état abominable, et rien que d’imaginer la souffrance que son propre père lui a infligée, on a la nausée. Ce pauvre doit être suivi par un psychologue qui l’aiderait beaucoup.

Source: www.camerounweb.com