'Il faut renoncer à sa propre liberté pour travailler avec Samuel Eto'o'

Denis Ikoul Alain Denis Ikoul

Tue, 18 Jun 2024 Source: Alain Denis Ikoul

Le journaliste sportif Alain Dénis Ikoul fait parti des hommes identifiés comme les plus critiques envers Samuel Eto'o. Certains pensent qu'il l critique parce qu'il est à la recherche d'un poste à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).

Dans une interview nos confrères de Médiatude ont demandé à Dénis Ikoul s'il accepterait une proposition de Samuel Eto'o, de venir travailler à la Fécafoot.

La réponse est non.

"Impossible ! Je suis un homme qui aime la liberté. Et avec Samuel, il faut pouvoir renoncer à sa propre liberté pour travailler avec lui. Et pour moi, c'est impossible dans ces conditions. Aujourd'hui, tous les employés de la fédération sont malheureux, tristes et pas du tout épanouis. Ils vivent le martyr à la fédération. Ils découvrent beaucoup de décisions sur les réseaux sociaux, alors que certaines de ces décisions devraient dépendre d'eux; ils n'ont le droit de décider de rien, même quand ça concerne leur domaine de compétence. Aujourd'hui, même pour écrire le score d'un match des Lions sur la page Facebook de la fédération, il faut avoir l'autorisation du boss. Je n'invente rien, il y a des témoignages", a déclaré Ikoul.

"D'ailleurs, je pense qu'on est beaucoup plus aujourd'hui dans une sorte de « Fédération Camerounaise des Fans de Samuel Eto'o » que dans une Fécafoot dans le sens propre du terme, parce que tous les membres de la fédération sont exclus de cette institution les uns après les autres. Les clubs, les corps de métiers, les ligues, le gouvernement et même la presse, il faut désormais « faire la danseuse du président » pour ne pas être exclu de la fédération et de son siège. Dans de telles conditions d'hypertrophie de l'autorité présidentielle, impossible pour Ikoul de cohabiter. D'ailleurs, quand on est à CFOOT, on n'a pas grand-chose à envier à un salarié de la fédération", a-t-il ajouté.

Source: Alain Denis Ikoul