Samuel Eto'o n'est pas sorti de l'auberge
• Le ministre de la Justice Laurent Esso interpellé
• Le président de la Fecafoot est traîné en justice pour filouterie de 11 millions de francs CFA
• Ça dure plus de 2 ans
"Il ne va pas s'en sortir", "oui, ses problèmes sont apparemment nombreux", lancent deux observateurs au courant de l'affaire. Paul Chouta, dans son texte ci-dessous, informe l'opinion publique.
C'est un cas de filouterie qui frise malheureusement le ridicule pour une personnalité comme le président de la Fecafoot. Après son élection à la présidence de la Fecafoot en décembre 2021, Samuel Eto'o Fils va solliciter le Massao Hôtel Palace situé au quartier Tsinga à Yaoundé, pour l'hébergement de deux équipes de football (Colombe Sportive du Dja-et-Lobo et Stade Renard FC de Melong) sur la durée du 5 mars 2022 au 7 mai 2022, contre la promesse d'un règlement rapide de la facture.
Rassuré par les promesses de paiement immédiat et convaincu que l'ancien capitaine des Lions indomptables était de bonne moralité, les responsables de l'hôtel accepteront de loger et nourrir les délégations envoyées par ce dernier. Pour le satisfaire, l'hôtel s'est endetté auprès de ses fournisseurs. Seulement, au moment de régler la facture qui s'élève à 11 millions de francs CFA, Samuel Eto'o Fils a commencé à trouver des subterfuges.
Le promoteur de l'hôtel en question a demandé plusieurs fois d'être payé, Samuel Eto'o Fils ne lui répondait plus. Il l'a même assigné en conciliation devant le tribunal pour règlement amiable, le président de la Fecafoot n'est jamais venu. Ayant finalement compris qu'il s'agit d'une entourloupe, surtout qu'il ressort des documents de la Fecafoot qu'il a fait décaisser cet argent pour payer les hôtels que les équipes ont loué, Massao Hôtel Palace n'avait plus d'autres choix que d'amener l'affaire au pénal pour "complicité de filouterie d'hôtel, de boisson et d'aliment". En français facile, ça veut dire que quelqu'un loge dans votre hôtel, il mange, boit et fuit sans payer la facture.
Malgré la saisine de la justice, Samuel Eto'o Fils use de ses soutiens pour bloquer l'affaire. Le tribunal refuse de fixer une date pour l'audience comme l'indique l'un des documents ci-dessous. L'avocat de l'hôtel se bat depuis pour obtenir une audience en vain.
Notons avec insistance que le président du tribunal de première instance du centre administratif de Yaoundé, Théophile Timba ici en image en arrière-plan à la veillée du père de Samuel Eto'o Fils et le procureur général de la Cour d'appel du Centre Ntamack Fils, tous reconnus comme des prébendiers de haut vol, sont ces magistrats qui bloquent la citation directe décernée contre Samuel Eto'o Fils pour filouterie d'hôtel, de boisson et d'aliment depuis le 13 février 2024.
C'est un truisme dans la diaspora que Ntamack Fils était régulièrement invité par Samuel Eto'o Fils en Europe lorsqu'il jouait dans des clubs. Quant à Théophile Timba, son épouse et lui ont été les invités aux frais de la Fecafoot par Samuel Eto'o Fils à la dernière Coupe du monde et Coupe d'Afrique en Cote d'Ivoire. Comme vous le voyez sur la photo, ce dernier avait carrément renvoyé toutes les affaires en référé ce jour-là pour assister son partenaire à la levée du corps et veillée de son père.
Étant entendu que d'après l'article 97 du code pénal : "est complice d'une infraction qualifiée crime ou délit : celui qui provoque de quelque manière que ce soit la commission de l'infraction ou donne des instructions pour la commettre; celui qui aide ou facilite la préparation ou la consommation de l'infraction".
Dans ce cas présent, c'est Samuel Eto'o Fils qui a coordonné et organisé la filouterie par les équipes susmentionnées. Dans les milieux de la justice, il est reconnu que ses deux partenaires magistrats que nous avons cités à savoir le procureur général Ntamack et le président du tribunal Timba Théophile ont donné des instructions fermes à tous leurs magistrats subordonnés de ne même pas essayer d'enrôler une affaire contre Samuel Eto'o Fils, mais plutôt de donner suite à toutes les multiples plaintes d'intimidation que ce dernier dépose contre ceux qui ne lui lèchent pas les bottes.
Il faut savoir qu'il y a beaucoup de plaintes contre Samuel Eto'o Fils qui sont bloquées dans les tribunaux de Yaoundé et Douala par ses amis magistrats véreux et intéressés, et à qui il fait des petits cadeaux et promet de les soutenir pour leurs nominations et maintient auprès de Chantal Biya qu'il présente comme étant "sa mère".
Et quand on dénonce cette justice des petits amis, on nous taxe de tous les noms. Le ministre Laurent Esso qui est pourtant un haut magistrat accepte que la justice de son pays soit foulée au sol par un individu sans foi ni loi, condamné à 22 mois de prison ferme pour fraude par une juridiction indépendante en Espagne et poursuivi par un jury international pour trucages de matchs.
Comment ne pas s'étonner, qu'alors que Nathalie Nkoa lui avait porté plainte pour publication de son intimité sans son autorisation et complicité de séquestration dans un commissariat, que ce soit plutôt elle qui avait été condamnée pour une prétendue rétention d'un cadeau qu'il lui avait offert quand ils étaient en couple ?
Comment ne pas s'étonner qu'il jeta son ami Thierry Bisso alias Kun Aguero à la prison de New-Bell avec l'aide de son ami magistrat Ahmadou Souley, actuellement directeur au ministère de la Justice parce qu'il a refusé de continuer à le servir comme garçon de course en Espagne ?
Comment ne pas s'étonner que Parfait Siki fut jeté à la prison de Kondengui sous prétexte de rétention d'un procès-verbal qu'il n'a jamais vu de ses yeux, parce qu'il essayait de régler ses comptes à Seidou Mbombo Njoya qu'il a avait essayé vainement de faire arrêter ?
Doit-on encore rappeler que le même individu avait voulu faire arrêter son ancien secrétaire général de la Fecafoot, Benjamin Banlock au Cameroun et même en Côte d'Ivoire tout simplement parce qu'il avait refusé de danser à sa gloire ?
Dieu seul sait le nombre de Camerounais que Samuel Eto'o Fils a déjà fait enfermer injustement et abusivement dans les Commissariats, gendarmeries et prison !
Qui ne se souvient pas de la lettre d'excuse qu'il avait exigée au journaliste Michaël Doppas afin de sortir de Kondengui après avoir été arbitrairement arrêté par ses amis magistrats ?
Monsieur Laurent Esso en tant que ministre de la justice, vous êtes responsable de cette justice des forts dans notre pays. Pourtant vous avez toujours dit "que la justice doit être équitable". Voici donc un exemple de justice à deux vitesses : La justice de Samuel Eto'o Fils et de ses petits copains magistrats.
