Plusieurs individus ont reçu une mission, celle de mettre à mort le lanceur d'alerte Paul Chouta et d'autres de ses collègues bien connus qui parlent trop selon les donneurs d'ordre. L'homme résidant actuellement à l'extérieur combat de toutes ses forces le régime en place qui a volé selon lui la victoire d'Issa Tchiroma Bakary à la dernière élection présidentielle. S'il faut le rappeler, Chouta avait déjà échappé à une tentative d'assassinat lorsqu'il était encore au Cameroun. Les personnes qui l'avaient attaqué étaient envoyées par le parti au pouvoir qui trouvait Paul Chouta trop parleur et révélateur de secrets qui devraient être cachés.
Maintenant et une fois encore, Paul Chouta dénonce le dirigeant qui a le même prénom que lui (Paul Biya) d'envoyer des éléments attenter à sa vie, à celle de Boris Bertolt et de N'zui Manto.
« Le voile se déchire sur l'appareil de l'ombre. Le régime de Paul Biya, le plus vieux dictateur au monde, a décidé de mettre tous les moyens en jeu pour attenter à ma vie. À défaut de nous atteindre, il leur a également été instruit de s'en prendre à nos familles », confie le journaliste. 
Mais qui sont ces persécuteurs mis à contribution pour les atteindre ? Chouta a mené son enquête. Se trouve dans le lot Endameyo, le commandant des opérations de choc.
Il s'agit d'un officier supérieur de l'armée de terre. Il n'est pas un simple exécutant, mais le commandant actuel du GTI au sein même de la direction des opérations. C'est la main militaire qui dirige la répression sur le terrain, décrit Chouta.
La deuxième personne est Keubeng, l'agent de l'ombre de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE), un agent secret de la direction des Oopérations au sein de cette impitoyable DGRE impliquée dans la mort de l'autre journaliste Arsène Mbani Salomon Zogo alias Martinez. Le nom Keubeng est synonyme de surveillance, d'infiltration et d'exécution silencieuse.
En troisième position, Abdoulaye Emmanuel, le complice au cœur du système. « Lui aussi, un agent actif de la direction des opérations de la DGRE. Son implication scelle la participation totale des sphères les plus secrètes du pouvoir », a pu savoir Paul Chouta.
Ce sont trois hommes qui sont connus comme des persécuteurs. Les yeux sont désormais braqués sur eux et on demande s'ils vont poursuivre la mission, s'ils ont vraiment reçue, maintenant qu'ils sont à découvert.