C'était aussi un amoureux de la bonne musique africaine.
Dans l'environnement médiatique Camerounais actuellement peuplé en majorité de journalistes paresseux, médiocres et gombistes, c'est toujours avec beaucoup de tristesse que nous évoquons ces brillants, travailleurs et intègres journalistes qui ont cassé leur plume ou avalé leur micro. Stéphane Tchakam fait partie de ceux là.
Journaliste curieux, droit et passionné, son absence se fait encore ressentir aujourd'hui. Stéphane Tchakam,une plume unique, un style inimitable.
Passé tour à tour par Mutations, Cameroontribune et Le Jour, il a su s'imposer à chaque fois. Je garde de lui l'image d'un journaliste extrêmement cultivé et qui a largement contribué à valoriser la culture au Cameroun. C'était aussi un amoureux de la bonne musique africaine. Il a aussi eu le courage d'affirmer et d'assumer son engagement pour certaines causes. Il n'était pas rare de le voir invité dans les débats télé et radio pour apporter son expertise sur les questions culturelles.
