Contrairement à ce que beaucoup affirment, Samuel Eto'o n'a pas gagné le bras de fer avec le ministre des Sports.
Si la liste du nouveau staff publié après la conférence de presse de Samuel Eto'o à la Fécafoot est vraie, le silence de l'autorité depuis le travail dit de conciliation à la présidence de la République est tout sauf un aveux d'échec.
Selon Alin Dénis Ikoul, "un autre épisode arrive" et il y a de très fortes chances que beaucoup n'en reviendront pas.
"Le B.A = BA de la Communication institutionnelle.
1- Il y’a eu le discours du chef de l’Etat du 10 février, avec les hautes instructions: c’était un ACTE POLITIQUE.
2- Il y a eu la nomination d’un staff par le MINSEP: c’est un ACTE ADMINISTRATIF
D’un point de vue strictement NORMATIF, ce n’est pas à la fédération de faire un communiqué comme celui d’hier pour mettre fin à un acte administratif et aux orientations d’un discours politique de la plus haute autorité. Loin de toute subjectivité, JE PENSE que l’ETAT DOIT et VA, à travers le Ministère des sports, minimalement FAIRE UNE COMMUNICATION, pour dire ce que deviennent les actes politique et administratif cités plus hauts", écrit Alain Dénis Ikoul.
"Je trouve donc très NAÏF de penser que le communiqué de la Fédération suffit pour mettre fin aux "hostilités". NON, NON, il y aura à coup sûr soit une communication gouvernementale claire qui devra conforter ou "écarter" la décision de la Fédération, soit un ACTE POLITIQUE fort qui viendra rétablir déconstruire l’autorité de l’Etat. Si le gouvernement reste silencieux (je n’y crois pas un seul instant), ce serait une faute grave, car même en droit administratif un acte d’une association n’annule pas un acte administratif, où les orientations d’un discours politique de la plus haute autorité. IL Y A FORCÉMENT UN AUTRE ÉPISODE QUI ARRIVE", ajoute t-il.