Il y a quelques jours, une vidéo de Ketcha Courtes a fait le tour des réseaux sociaux. La ministre de l'Habitat et du Développement urbain fustigeait les Camerounais qui dénoncent l’état déplorable des infrastructures. En réponse à ces critiques, la ministre demande à ses détracteurs ce qu’il y avait avant le régime de Paul Biya. La réponse n’a pas tardé.
L’artiste camerounais résidant aux USA Richard Bona a improvisé une chanson dans laquelle il liste les nombreuses sociétés camerounaises créées sous Ahidjo et tombées en faillite sous Paul Biya.
“Ce Mr a un génie indiscutable ... Bravo Richard Bona. Un ministre vient sortir les gros yeux devant les camerounais soit disant qu'on doit applaudir même s'ils sont en train de tuer le pays”, commente un internaute.
Dans la foulée, Arol Ketch, l’archiviste de la République rappelle au ministre la période de gloire de la compagnie aérienne nationale.
“James Brown au Cameroun en 1974 quand la terre était encore propre
Cameroon Airlines était encore le fleuron national, notre 11 ème province . Et puis soudain, le fils du catéchiste et sa bande sont arrivés. La suite vous la connaissez tous .
En 1974, James Brown fait une immense tournée qui le mène au Cameroun. André-Marie Tala, valeur montante de la musique locale va à sa rencontre et lui remet une copie de son disque afin de lui faire découvrir la musique Camerounaise.
En 1975, James Brown sort l’album Everybody's Doin' the Hustle & Dead on the Double Bump. L’album s’ouvre avec le titre Hustle!!! (Dead On It) qui est une reprise intégrale de Hot Koki d'André-Marie Tala.
En 1978, après quatre années d’âpres combats juridiques, la justice lui donne raison et condamne James Brown à lui reverser la totalité de ses droits. André-Marie Tala obtiendra 15% de toutes les recettes du titre.
Il y avait quoi avant l’arrivée de demolotion man ?
“ a-t-il écrit.