Il y’a de cela 10 ans, le shawarma était un luxe pour moi - Nourane Foster

• Nourane Foster est députée et femme d'affaire camerounaise

• Dans une publication, elle avoue comment elle était pauvre dans le passé

• Elle donne quelques conseils aux personnes en situation difficile

Dans une très courte publication sur sa page Facebook, la député PCRN explique comment il y a quelques années, elle considérait que manger un shawarma était un luxe.

"Il y’a de cela 10 ans , le shawarma était un luxe pour moi ! Ce matin, j’aimerai te dire avec conviction , ta situation actuelle n’est pas la fin de ta vie , elle est passagère. Soyons des Hommes et des Femmes visionnaires ", écrit la député.

Beaucoup de Camerounais se sont sans doute demandé d'où Nourane Fotsing tire sa fortune. Beaucoup ont pensé à son mari comme son probable bras financier, mais la femme politique a plusieurs facette que beaucoup ne connaissaient certainement pas.

La jeune députée de Wouri Est est en effet une business wooman qui n'a pas commencé aujourd'hui. Avant son entrée en politique, elle a initié plusieurs entreprises dont un commerce de produits cosmétiques fabriqués elle-même au Cameroun, des centres agricole et de pisciculture et un hôtel de luxe d'une valeur de plus de 100 millions CFA.

Rappelons qu'à la suite de l’assassinat de la petite Caroline par un gendarme à Buea, la députée du PCRN, Nourane Foster a fait une sortie sur les réseaux sociaux pour dénoncer les bavures des forces de l’ordre et de défense du Cameroun.

Pour l’élue, l’incident de Buea n’était pas un cas isolé.

"Tout commence par un mépris, ensuite une insulte, après une intimidation et Enfin une balle. Une victime de trop ce jour à Buea", décrit Nourane Foster qui a elle-même vécu à Bafoussam il y a quelques semaines, une bavure policière d’une rare violence.

"Cette scène que je décris, je la connais, je l'ai vécue et vous la connaissez, vous l'avez vécue. Avant-hier c'était Kevin à Bafoussam ! Hier c'était le jeune homme de Puma . Aujourd'hui c'est cet enfant de 03 ans à Buea !", se rappelle-t-elle.