'Ils n'ont rien trouvé, soyez sereins': les premiers mots d'Amogou Bélinga après la perquisition

Hier jeudi 09 février 2023, un imposant convoie de policiers et gendarmes ont fait plusieurs descentes au siège du groupe l'Anecdote dans l'imposant immeuble Ekang, le bâtiment là même où aurait été torturé à mort Martinez Zogo, selon les récit du colonel Justin Danwé, chef des opérations du DGRE.

Il était 15heures, quand les enquêteurs de la police et de la gendarmerie sont arrivés sur le lieu qu'ils soupçonnent être celui du crime. Le même lieu ou plusieurs entreprises du Zomloa des Zomloa ont leur siège. Il s'agissait d'une seconde perquisition dans la même journée du jeudi 9 février. Cette fouille, un peu plus souple que la première a commencé autour de 14h. Elle s'est déroulée en présence de Jean Pierre Amougou Belinga, le patron des lieux. Trois pick-up de gendarmerie, un pick-up blanc de l'armée et une berline grise ont été mobilisés.

Au milieu du cortège, un autre pick-up vert, vitres fumées dans lequel se trouvait le grand Amougou Belinga. A son arrivée, l'équipe de perquisition s'est présentée sans mandat de perquisition. Les enquêteurs ont été contraints par les avocats de ramener la pièce les autorisant de fouiller les lieux. Une fois la pièce présentée, ils ont, pendant près de trois heures passé au peigne fin l'immeuble de l'homme d'affaires.

Les enquêteurs récupèrent un serveur et quelques objets et documents qu'ils ont emporté avec eux. Au moment où ils quittaient les lieux, Amougou Bélinga a pu échanger quelques mots avec des cadres des sociétés lui appartenant, bien entendu, en présence des forces de sécurité.

"Soyez sereins comme je le suis moi-même. Ils n'ont rien trouvé", leur a t-il lancé tout souriant.