Ils ont été forcés: comment les têtes couronnées ont été humiliés à cause de Paul Biya

Le 27 janvier 2025, le Conseil national des chefs traditionnels du Cameroun (CNCTC) a créé l'événement en réaffirmant publiquement son soutien au président Paul Biya pour l'élection présidentielle d'octobre 2025.

Lors d'une réunion au Palais des congrès de Yaoundé, les principaux leaders traditionnels ont renouvelé leur bureau exécutif. Guy Tsala Ndzomo, de la chefferie Edinding-Obala, a succédé à Alim Hayatou, décédé en 2021.

Parmi les signataires de la motion de soutien figurent les personnalités les plus influentes du pays : Aboubakary Abdoulaye (lamido de Rey Bouba), Abdoulaye Yérima Bakary, Ibrahim El Rachidine, Mohamadou Hayatou Issa (lamibé de Maroua, Garoua et Ngaoundéré), et Mouhammad-Nabil Mforifoum Mbombo Njoya, le sultan-roi des Bamoun.

Dans une déclaration bilingue lue par Haliou Hamadou, lamido de Guidiguis, et Chafah Isaac, chef de Bangolan, les chefs traditionnels ont justifié leur choix par plusieurs arguments : les efforts constants de Paul Biya pour maintenir la paix, son attention envers les chefs traditionnels à travers diverses nominations, ainsi que son expérience politique, sa clairvoyance, son patriotisme et sa sagesse.

"La paix n'a pas de prix et le désordre ne profite à personne", ont-ils martelé, répondant ainsi aux critiques récentes des évêques, de l'opposition et de la société civile.

Cette motion intervient dans un contexte politique tendu, une semaine après la sortie virulente des évêques qui se sont fermement opposés à une nouvelle candidature présidentielle de Paul Biya.