Martin Mbarga Nguele, Délégué général de la Police
La rapidité de la réaction de la police camerounaise dans le cadre de l'affaire de la dame qui vendait l'Okok arrosé de ses urines, et le silence des forces de l'ordre suite à la découverte d'un site où ont été déposé plusieurs cadavres, laisse penser à un système de deux poids deux mesures.
Ou, il se peut qu'on essaie d'étouffer l'affaire des cadavre. Mais dans quel objectif? De protéger d'éventuels commanditaires ou auteurs bien placés? Sinon, comment comprendre que le seule élement qu'on a dans ce dossier, est "une simple plainte déposée contre inconnu à la brigade de Logbadjeck"?
"On a vu les forces de maintien de l'ordre hier, à grand renfort de tambours et de trompettes, faire grand bruit sur la reconstitution des faits avec la dame qui s'est soulagée dans la marmite d'Okok à Yaoundé. Les médias et les populations y ont été conviés et on peut voir la Commissaire Divisionnaire central N°4, vivre son heure de gloire comme si elle avait enfin élucidé le crime de Martinez Zogo. Pourtant de l'autre côté, à Sikoum, village situé à quelques encablures d'Edea dans la Sanaga Maritime, on a découvert ce qu'il convient d'appeler un charnier. Il est composé de 11 squelettes humains, 4 corps en états de décomposition et un rescapé ligoté dans un état critique. Les riverains parlent d'un réseau d'agresseurs qui servirait dans le coin en attaquant les conducteurs de motos et même quelques fois, les véhicules. Certains affirment d'ailleurs être convaincus qui si on fouille bien on pourrait trouver plus de squelettes. Force est de constater que ce deuxième cas ne fait pas grand bruit. On se serait attendu à ce que les autorités administratives du Littoral ainsi que l'état-major sécuritaire de la région fassent une descente sur les lieux, qu'une battue soit organisée pour voir si le charnier en question est plus vaste qu'il n'y paraît. Mais rien de tout ça. On apprend qu'un plainte à été déposée contre inconnu à la brigade de Logbadjeck (qui compte à peine 6 éléments)", écrit notre confrère Paul Mael.
"Chaque pays Africain devrait profiter de la crise entre les USA et l'Europe pour se libérer rapidement. Les occasions comme ça sont rares. Pour le Cameroun, je sais que ses dirigeants ont même peur de l'autodétermination. Ils sont forts juste pour arrêter les femmes qui pissent dans l'OKOK", écrit, pour sa part, Fosting Nzodjou, cadre du MRC.