Au Cameroun, plusieurs entreprises étrangères et ayant des expatriés comme directeurs, refusent souvent de se plier aux dispositions du gouvernement, surtout si ces entreprises semblent jouer un rôle important dans la vie et la consommation de la population. Il y avait le cas Enéo, maintenant il y a le cas de l'entreprise de gaz GDC.
Le bras de fer se poursuit entre le ministère camerounais du commerce et l’entreprise britannique Gaz du Cameroun (GDC) qui fournit du gaz naturel à plus de 30 entreprises à Douala.
Il y a 10 jours, GDC a rendu publique un nouveau tarifaire de ses prix lesquels sont en hausse de 20% de ceux pratiqués antérieurement. Cette option avait fait écho bien avant, la filiale britannique justifiant son ajustement par la conjoncture.
Or depuis ce temps, le ministre du commerce ,Mbarga Atangana s’échine à dissuader GDC à violer le sacro-saint principe d’homologation des prix sur le marché camerounais.
A divers reprises, il a expliqué aux dirigeants de cette entreprise que la procédure d’homologation en vigueur ne s’accommode pas des hausses unilatérales des prix de gaz. Mais à GDC, on a fait le dos rond.
De ce côté, on s’arc-boute sur ce que les dispositions du code pétrolier de 2019 et son décret de 2023, ne leur sont pas opposables.
ET comment? On y reviendra. Toujours est t’il qu’aucune partie ne semble vouloir baisser la garde. Ce qui présage d’un bras de fer à l’issue incertaine.