Indisponibilité des manuels scolaires: une rentrée à problèmes

Elevese Lycée Bafoussam  Ok Ce jour du 03 septembre 2018 est le jour de la rentrée scolaire 2018-2019.

Sun, 2 Sep 2018 Source: lavoixducentre.info

Face à la presse le 30 août dernier, le président du syndicat national des libraires et papetiers du Cameroun (SYNALIPAC) a indexé six éditeurs d’être responsables du fait de l’indisponibilité des manuels scolaires sur le marché.

Ce jour du 03 septembre 2018 est le jour de la rentrée scolaire 2018-2019. Les élèves à cet effet prennent la route de l’école. Cependant le problème d’indisponibilité de certains livres que ces élèves utiliseront persiste. Bien que le 23 août dernier quatre éditeurs à savoir ; NMI Education, CLES, Afredit et D&L, face à la presse aient rassurés que les manuels seront prêts plus ou moins avant la rentrée scolaire. Ces éditeurs n’étant pas les seuls fournisseurs des livres au programme ne peuvent assurer la disponibilité totale. Jusqu’à date, ce sujet des manuels scolaires reste encore sur la sellette des medias et des ménages. Qu’est-ce qui coince ? Pourquoi les manuels ne sont-ils pas disponibles en totalité ?

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Pour répondre à cette préoccupation, Marcellin Abidouguina a déclaré que « certains editeurs ont décidé d’exclure les 1800 libraires et leurs 10 000 employés de la commercialisation de leur ouvrage de cette rentrée scolaire. Apres l’inscription de leurs ouvrages dans la liste officielle du livre unique, ils ont décidé de baisser unilatéralement et ceci de façon abusive les commissions des libraires et distributeurs afin de gagner toutes les marges réservées à chaque chaine de la filière ; ceci sans tenir compte des clauses de leurs engagements vis-à-vis de l’appel d’offre. Il s’agit des éditeurs DOVE, Afredit, ASVA, ANUCAM, WIVANS, COSMOS qui veulent faire disparaitre la profession de libraires parce que selon eux, nous ne représentons rien dans la chaîne du livre ». Il ajoute par la suite que ces six editeurs sont à la fois imprimeurs, éditeurs distributeurs, diffuseurs et libraires. Des actes ignobles selon lui qui ne respectent pas la bonne conduite de la circulation des livres dans le pays.

Toutefois, le président de la SYNALIPAC reconnait qu’il y a ceux qui se distinguent par leur travail : « je ne saurais finir mes propos sans remercier le professionnalisme des éditeurs citoyens tels ; SOPECAM, NMI, Cambridge, CLE, Ren-Atopie, D&L, Bechacam, Habibi, CICD-Puy et Belin qui ont bien voulu nous associer à la distribution des leurs ouvrages ».

Source: lavoixducentre.info