Selon le Super Maire, le phénomène perdure dans la cité capitale du fait que certaines mairies d'arrondissement et chefs de quartiers n’utilisent pas à bon escient le matériel qui leur est octroyé pour assurer le service d’hygiène de proximité.
Des tas d’immondices qui jonchent les rues faisant répandre des odeurs pestilentielles, des caniveaux bouchés ça et là; c’est l’image que continuent de refléter certains quartiers de Yaoundé. Dans l’ensemble, le phénomène est attribué à l’incivisme des citoyens. Toutefois, si cette lecture n’est pas à balayer du revers de la main, il reste que certaines communes ne participent pas efficacement à l’assainissement de la capitale politique.
C’est du moins les clarifications apportées par Luc Messi Atangana de passage sur le plateau d’Actualité Hebdo à la Crtv le 11 septembre dernier. « J’ai eu à doter tous les maires d’arrondissements par étape, de petits matériels de collecte des ordures, des tricycles. J’en ai doté 24 à 25 tricycles. Il y a des mairies qui en avaient 4 d’autres qui en avaient 3 et d’autres qui en avaient 5. Mais il me revient que certaines mairies d’arrondissements ne les utilisent pas. Ce n’est pas mon rôle d’aller conduire ces tricycles… J’ai donné des brouettes aux mêmes mairies d’arrondissements », se plaint-il.
Dans le même registre des facteurs qui maintiennent la ville aux 7 collines dans l’insalubrité, le magistrat municipal pointe du doigt l’apathie des chefs de quartiers ; eux qui ont pourtant reçu, il y a quelques mois, du matériel approprié pour assurer le service d’hygiène de proximité. « J’ai donné des tricycles et 35 000 sacs poubelles aux chefs de quartiers», a-t-il martelé.
A la mairie de Yaoundé 5, le chef de la cellule de communication Yannick Manga indique que les ruelles de la commune chapeautée par Augustin Balla sont à l’image de la « très saine collaboration » qui existe entre la commune et la Mairie de la Ville. Pour preuve, la mairie compte de nos jours, « 8 à 9 tricycles » offerts par le Super Maire et d’autres partenaires. Ce sont ces tricycles, poursuit-il, qui servent à effectuer le travail de pré-collecte des ordures des bas-fonds vers les points de dépôts Hysacam (Hygiène et salubrité du Cameroun).
Nous interpellons en même temps le responsable local d’Hysacam pour qu’il vienne intervenir », a lancé Luc Messi Atangana lors de son passage à la télévision nationale. Contactée par la rédaction d’EcoMatin, l’entreprise a supposé que l’insalubrité persistante proviendrait d’un travail de pré-collecte des déchets. « Nous travaillons en étroite intelligence avec les mairies parce que notre organisation est basée sur les arrondissements. Mais de façon empirique je pense qu’il y a un problème dans la relation avec les mairies. C’est peut-être le travail de pré-collecte qui n’est pas bien assuré », a confié Garba Ahmadou, directeur de la communication d’Hysacam.
« Nous interpellons en même temps le responsable local d’Hysacam pour qu’il vienne intervenir », a lancé Luc Messi Atangana lors de son passage à la télévision nationale. Contactée par la rédaction d’EcoMatin, l’entreprise a supposé que l’insalubrité persistante proviendrait d’un travail de pré-collecte des déchets. « Nous travaillons en étroite intelligence avec les mairies parce que notre organisation est basée sur les arrondissements. Mais de façon empirique je pense qu’il y a un problème dans la relation avec les mairies. C’est peut-être le travail de pré-collecte qui n’est pas bien assuré », a confié Garba Ahmadou, directeur de la communication d’Hysacam.