Insolite : Un homme célèbre ses propres funérailles à Yaoundé après avoir prétendu être mort et revenu à la vie

Scène incroyable à Yaoundé

Mon, 18 Sep 2023 Source: Cameroun Actuel

Dans une scène inhabituelle à Yaoundé, Nji Martin BOCASSE OWONA a organisé une cérémonie de funérailles pour célébrer sa propre « mort » et son retour à la vie. L’homme prétend avoir quitté ce monde le 10 juin 2019 et être revenu par choix personnel, motivé par une quête de révolution plutôt que par une errance ou une réincarnation.

La cérémonie s’est déroulée dans le temple de BOCASSE OWONA, situé à Kolombon, en périphérie de Yaoundé. La famille, les amis et les connaissances de l’homme ont été réunis pour témoigner de cet événement unique. La cérémonie a été animée par un groupe de danseurs qui se considèrent comme des sorciers, ajoutant une ambiance mystique à l’occasion.

Il est important de souligner que de telles funérailles avant la mort sont sans précédent dans la culture camerounaise et sont considérées comme un blasphème par l’église. Cependant, BOCASSE OWONA semble être maître de son propre destin, convaincu qu’il quittera ce monde des vivants selon sa propre volonté.

L’homme déclare: « Je suis déjà mort. Maintenant, mon départ dépend de moi ». Cette affirmation soulève des questions et suscite l’intérêt de nombreux observateurs. Quelles sont les motivations réelles derrière cette cérémonie inhabituelle ? Quel est le message que BOCASSE OWONA cherche à transmettre en organisant ses propres funérailles ?

Bien que certains puissent considérer cela comme une provocation ou une remise en question des croyances traditionnelles, cette histoire soulève des réflexions intéressantes sur la perception de la mort et du passage à l’au-delà. Elle invite également à une réflexion plus profonde sur le libre arbitre et le contrôle de notre propre destin.

Il reste à voir comment cette cérémonie de funérailles avant la mort sera perçue et interprétée par la société camerounaise. Une chose est certaine, elle ne manquera pas de susciter des débats et de nourrir les conversations pendant un certain temps.

Source: Cameroun Actuel