Institut des Beaux-arts de Nkongsamba: des étudiants maltraités par la directrice

Beaux Arts Le collectif des anciens étudiants a décidé de poter l'affaire plus haut

Mon, 27 Nov 2017 Source: www.camerounweb.com

Un collectif d’anciens étudiants s’est décidé à mettre à nu les déboires de la directrice de l’Institut des Beaux-arts de Nkongsamba. Une directrice qui selon les informations concordantes, martyrise ses étudiants qui ne savent plus à quel saint se vouer.

“ Bonsoir tout le monde. Nous sommes un collectif d'anciens étudiants de l'Institut des Beaux-Arts de l'Université de Douala à Nkongsamba. Nous avons bravé avec succès notre formation au sein de cette école qui jadis était prestigieuse pour nous. Pour être entrés dans cette école en Octobre 2010 pour certains et même en 2009 pour d'autres, nous étions censés soutenir nos différents mémoires en Novembre 2015 chacun selon sa filière. Finalement ils ont déclaré une partie de nous comme étant redoublants, faisant soutenir une poignée et là nous avons digéré. Cette directrice de l'Institut des Beaux-Arts de Nkongsamba au nom de Annette Angoua Nguea a même fait soutenir des étudiants qui n'avaient pas validés toutes leurs UV dont nous préférons taire les noms. Alors nous allons passer un an au quartier de 2015 en 2016 dans l'espoir de pouvoir enfin soutenir en Juillet 2016, mais nous payerons quand même la pension pour la deuxième année sans avoir fait un seul cours.

Octobre 2016 nous sommes dans l'attente des soutenances et là on nous exige de payer les frais de scolarité et nous allons une fois de plus payer pour la 3eme fois sans avoir fait un seul cours ayant déjà fait 3 ans au quartier. Là nous sommes comme ça à l'année académique 2016/2017. Finalement en fin du mois de Septembre 2017 cette directrice affiche un communiqué qui dit que nous soutiendrons nos mémoires de fin d'études du 13 au 25 Novembre 2017. Il fallait voir la joie dans les cœurs de nos parents, de nos familles. Pour ne pas dire que nous même nous étions heureux. C'est ainsi que chacun de nous appelle ses proches pour lui annoncer la bonne nouvelle, sans compter les dépenses que nous avons fait pour l'impression de nos travaux, achat des habits et chaussures, et les travaux à imprimer et à afficher pour les architectes et les tableaux pour les plasticiens, des montages cinématographiques pour les cinéastes. Chacun de nous était si comptant au point oû l'argent dépensé était insignifiant. A partir du 10 Novembre, chacun de nous est prêt et n'attend que son jour de programmation ainsi que l'heure.

Le 13 Novembre arrive et aucun communiqué n'est affiché, jusqu'au 24 Novembre où cette méchante directrice affiche un communiqué disant que nous devons payer nos droits académiques de l'année 2017/2018 avant le 15 Décembre 2018. Coup de tonnerre sur nos têtes, nous dévons payer pour la 4ème année consécutive un master 2 que nous avons fait et réussi au cours de l'année 2014/2015. A cet effet, nous avons appelé le Dr KOMBE qui est le responsable des soutenances et il nous certifie que nous pourrons soutenir en Janvier 2018 peut être. Or nous savons que le programme académique de soutenance universitaire au Cameroun est entre Juin et Aout de chaque année et donc nous pourrons par coup de chance soutenir en Juillet 2018. Sachant qu'il y a élection présidentielle en 2018 et que cette directrice de l'Institut des Beaux-Arts Annette Angoua est présidente du RDPC à l'Est Cameroun, nous pourrons soutenir en 2019, voir 2020. Chers compatriotes, nous avons mal et tellement mal au point où nous sommes prêts à tout pour soutenir avant le départ en congé de noel. Aidez nous chers frères et Soeurs, nous sommes depassés.

Chers compatriotes, imaginez un Camerounais qui commence un master 2 en 2014 et qui est aujourd'hui en 2018 entrain de refaire ce même master 2. Sur le plan légal, ne sera-t-il pas exclu de son université puisqu'on ne triple pas un cycle? Imaginez un peu la douleur d'un parent de voir son enfant faire 5 années universitaires sans jamais reprendre un niveau et on vient le bloquer en master 2 pendant 4 ans. M, Boris nos parents ont mal. Nous avons mal”.



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