Quelques heures après la rencontre houleuse entre Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), et le sélectionneur Marc Brys, la Fécafoot a publié un communiqué accusant le technicien belge d'insultes.
La Fécafoot a expliqué le clash survenu mardi matin dans ses locaux. Alors que Brys avait été convoqué pour une séance de travail, la présence inattendue de Cyrille Tollo, conseiller technique du ministre des Sports, a exacerbé les tensions. Non convié à la réunion, Tollo a exigé du président de la Fécafoot, Samuel Eto'o, la communication de l'ordre du jour, affirmant agir sur instruction du ministre des Sports. Eto'o, furieux, a rappelé fermement à Tollo qu'il n'était pas invité, ce qui a conduit Tollo à demander à Brys et à ses assistants de quitter la salle.
Selon le communiqué, Brys aurait aggravé la situation en lançant des insultes à Eto'o. Bien que la nature exacte des propos ne soit pas précisée, la Fécafoot fait allusion à l'ironie de Brys lorsqu'il a félicité Eto'o pour sa carrière de "très grand joueur", ou à des injures plus graves non enregistrées. Le communiqué précise : “Monsieur Brys, avant de quitter la salle, s'est lancé dans des insultes et invectives à l'endroit de Monsieur Eto'o Fils, en rappelant qu'il est l'Entraîneur-Sélectionneur et que ‘c'est lui qui décide’”.
En réponse à cet incident, la Fécafoot a annoncé une réunion imminente pour prendre les décisions nécessaires. Selon des rumeurs, un staff provisoire pourrait être nommé pour encadrer les Lions Indomptables lors des deux prochaines journées des éliminatoires contre le Cap-Vert le 6 juin et l’Angola le 11.
Avec cette crise en interne, la préparation des Lions Indomptables pour les qualifications à la Coupe du monde 2026 est sérieusement compromise.