Intimidation et menace : violent accrochage entre un puissant Inspecteur de Police et les proches de Kamto

Image illustrative

Thu, 17 Nov 2022 Source: www.camerounweb.com

Ce jeudi 17 novembre, le porte-parole de Maurice Kamto, Olivier Bibou Nissack, le professeur Alain Fogue et d'autres militants du MRC étaient à nouveau devant les juges à la Cour d’Appel de Yaoundé.

Sur place un lourd dispositif policier visant à interdire l'accès au procès aux familles des personnes emprisonnées, ainsi qu'aux militants du MRC, parti dont ils sont membres.

Le Mouvement Free Bibou Nissack, a décidé de faire vivre aux Camerounais, tous les moments importants du procès de ce jeudi 17 novembre. A l’issue de l’audience qui n’a pas duré, un incident est intervenu entre un inspecteur de police et les militants du parti de Maurice Kamto.

« Alors que je prenais en vidéo les prisonniers politiques qui sortaient de la salle d'audience de la cour d'appel du centre en direction du camion devant les ramener à Kondengui, j'ai été pris à partie par un inspecteur de police. Le Porte-parole du Président Élu Maurice KAMTO, Olivier Bibou Nissack pour ne pas le nommer, ayant observé la scène a surgit pour dire à cet inspecteur que j'ai tout à fait le droit de filmer à l'extérieur de la salle d'audience et qu'aucune loi ne m'interdit de le faire. Et il me dit : Jean Bonheur, dis donc sors ton téléphone et on se filme », a relaté Jean Bonheur Résistant

« Le Professeur Alain Fogue venu aussi pour s'opposer aux agissements de l'inspecteur ne décolère pas et lâche à l'IP : « goh-goh et schantal detournent l'argent du contribuable en milliards vous êtes incapables de broncher. C'est sur un modeste citoyen que vous voulez montrer les muscles parce qu'il a filmé ses camarades en train de rentrer en prison où ils sont détenus illégalement. Vos avez droits qui ne sont pas payés à la DGRE, vous êtes incapables d'indignation et vous mourrez à l'étouffé. A un moment il faut arrêter avec l'excès de zèle. Il faut continuer avec la provocation. Lorsque le peuple sera dos au mur et ne pourra plus reculer, il sera obligé de charger et vous serez les premiers à détaler. C'est ainsi que le NoSo a commencé. Ils ont commencé avec la fronde et ensuite avec les armes artisanales. Dès qu'il ont tiré sur un BIR et qu'il est tombé, ils se sont dit ékié, on avait même peur de quoi ? et conséquences on assiste à la crise du NoSo depuis 6 ans », déplore-t-ils

Source: www.camerounweb.com