Lors de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel An à Paul Biya, une absence notoire sur les images a marqué les esprits : celle de Ferdinand Ngoh Ngoh, le protégé de longue date du président. Habituellement omniprésent aux côtés du chef de l'État, son absence à ses côtés intrigue et soulève des interrogations quant à la nature de son éloignement.
La cérémonie, qui a vu la présence notable du président de l'Assemblée nationale, Cavaye Djibril Yéguié, ainsi que du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a mis en lumière l'absence du directeur du cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo, un autre protégé de Paul Biya. La question qui se pose est évidente : où est passé Ferdinand Ngoh Ngoh, acteur incontournable du cercle présidentiel ?
Il convient de rappeler que cette absence intervient dans un contexte particulier, marqué par des révélations sur les réseaux sociaux. Cette semaine, Boris Bertolt, journaliste et lanceur d'alerte, a publié des textes impliquant Ferdinand Ngoh Ngoh dans l'assassinat de Martinez Zogo. Cette accusation pourrait-elle être à l'origine de l'absence remarquée du proche collaborateur de Paul Biya lors de la cérémonie présidentielle ?
Les spéculations vont bon train quant aux raisons qui ont conduit à ce retrait soudain de Ferdinand Ngoh Ngoh de l'entourage présidentiel. Si cette absence peut être interprétée comme un signe de tensions au sein du cercle du pouvoir, elle soulève également des questions sur la nature des relations entre le président et son protégé.
L'absence de Ferdinand Ngoh Ngoh lors de cette cérémonie emblématique pourrait être l'indice d'une période délicate pour cet homme politique influent. Les prochains jours permettront peut-être de clarifier la situation et de comprendre les dessous de cette absence inattendue.
Cette disparition momentanée de Ferdinand Ngoh Ngoh, toujours présent dans l'ombre du pouvoir, ajoute un élément intrigant à la scène politique camerounaise, alimentant le débat autour des dynamiques internes au sommet de l'État.