'Inutile' : Boris Bertolt crucifie Samuel Eto'o
La Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot), après avoir perdu son bras de fer avec l'État sur la nomination du staff technique des Lions Indomptables, continue de faire des vagues selon Boris Bertolt. Ignorant les conseils de la FIFA, la Fécafoot tente de maintenir son influence dans l'organisation du match contre le Cap-Vert, prévu ce samedi 8 juin 2024, pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.
Désespérée de prouver son rôle, la Fécafoot multiplie les annonces. Sur les réseaux sociaux, elle documente minutieusement chaque détail, comme l'accueil du commissaire du match, l'Équatoguinéen Alogo Ondo Pedro, un geste pourtant ordinaire qui ne nécessite pas autant de publicité. Ce comportement montre à quel point la Fécafoot cherche à se rendre indispensable dans une organisation qu'elle avait pourtant annoncé quitter plutôt.
La Fécafoot a également publié un communiqué pour annoncer la tenue de la réunion technique, habituellement un non-événement pour le public. Elle insiste pour que la conférence de presse d'avant-match se tienne à son siège à Tsinga, délaissant l'espace média du stade Ahmadou Ahidjo. Cette manœuvre vise à donner une visibilité à son propre team press, malgré leur absence dans la tanière des Lions Indomptables.
A en croire Boris Bertolt, le véritable objectif de la Fécafoot semble être de maintenir l'illusion que Samuel Eto'o et ses soutiens n'ont pas perdu de terrain. Des rumeurs circulent sur la présence exclusive de Marc Brys sur le banc, alors qu'il est clair que l'entraîneur signe la feuille de match.
De son côté, le gouvernement a choisi de ne plus répondre à la Fécafoot, se concentrant plutôt sur la réussite du match et la victoire des Lions Indomptables. Les membres du staff non reconnus par l'État, comme Thierry Ndoh, ne recevront pas de primes en cas de victoire et ne seront pas du voyage pour le match contre l'Angola à Luanda.
Le show orchestré par la Fécafoot ces derniers jours atteint ses limites. Dimanche, il sera terminé, et à Luanda, il ne subsistera plus rien de cette agitation, martèle le lanceur d'alerte.
