• Il s'agit d'un travail d'investigation
• Elle a été menée par des investigations de plusieurs organismes et des journalistes
• Le travail a recensé plusieurs méthodes de tortures du régime Biya
Dans une publication sur sa page Facebook, le journaliste Franz Krause, rédacteur en chef de Muntunews Cameroun a publié 5 méthodes de tortures utilisées par des tortionnaires du régime de Yaoundé et de Afewerki de l’Érythrée.
"L'un des objets de recherche auxquels j'accorde une attention particulière sont les méthodes de torture du Régime Biya. Monsieur Biya et ses amis doivent savoir qu'il y a des personnes qui les observent attentivement. Tout ce qu'ils font est archivé, étudié et sera, le moment venu, utilisé pour les cueillir et les enfermer", écrit le journaliste.
"Il y a un parallèle que j'ai découvert: celui entre les méthodes de torture du Régime de Monsieur BIYA du Cameroun et celles de Monsieur AFEWERKI de l’Érythrée. Deux dictatures complètement différentes en apparence, mais similaires dans le fond. On décompte, en tout, 24 méthodes de torture dans ces Régimes", ajoute-t-il.
Voici les plus célèbres et les plus douloureuses
1) « La balançoire » : Elle consiste à suspendre les détenus en l’air, les membres liés dans le dos, avant de les frapper.
2) « La chèvre » : Elle consiste à attacher les membres des détenus derrière le dos avant de les battre.
3) Les simulacres de noyade.
4) Les électrodes : application d'électrodes sur les détenus afin de faire circuler du courant électrique entre diverses parties du corps.
5) Les enlèvements, puis emprisonnement au secret, et des passages à tabac réguliers, sans avertissements, dans ces même lieux.
Le Cameroun est malheureusement souvent classé dans les pays qui ne respectent pas les droits de l'Homme.
Selon l'activiste politique Arlette Framboise Doumbé Ding, les Camerounais doivent profiter de la CAN pour dénoncer les violations des droits de l’Homme dans le pays.
"Les étrangers doivent être très bien accueillis dans notre pays à l’occasion de la CAN. Mais pour le respect que nous les devons, ils doivent être accueilli avec la vérité et non avec le mensonge. Ils doivent savoir que le Cameroun est un grand cimetière des droits de l’homme. Que ce pays est l’une des dictatures les plus féroces de l’Afrique noire francophone et que ses prisons sont remplies de citoyens dont le seul crime est de n’avoir pas pensé comme le Président de la République", avait-elle écrit il y a quelques semaines.