Depuis 6h30 ce mardi 19 septembre 2017, Isidore Modjo ex-employé de la Cameroon Radio Television (CRTV), s’est enchaîné au portail du Ministère de la Communication à Yaoundé. «Je suis venu ici aujourd’hui d’abord parce que depuis quelques jours je reçois des sms menaces de mort, ma famille reçoit des appels anonyme de menaces pour que j’arrête de revendiquer mes droits. Depuis l’instruction du Premier ministre, la première démarche de Charles Ndongo et d’Issa Tchiroma a été d’essayer de me donner 10 millions sur les 50 millions et de bouffer le reste, j’ai refusé. Maintenant leur intention est de faire passer un virement 21 millions en compte goute et bouffer 29 millions de FCFA, je refuse aussi. Je suis venue ici ce matin pour poser une question à Issa Tchiroma : Cet argent qu’on te demande de me donner c’est pour toi ? Est-ce ton salaire, ce sont tes économies ? Charles Ndongo c’est ton argent ? Qu’est ce qui se passe ? On n’a pas dit de prendre tes économies et de donner à Isidore Modjo, c’est l’argent du Cameroun», interroge le gréviste.
A en croire ce dernier, c’est le 29 mars 2017 que le Premier Ministre Philémon Yang a instruit le paiement de la somme de 50 millions de FCFA. C’était en présence du Ministre de la Communication et du DG de la CRTV. «Et on me l’a donné parce que le principal étant de 1 milliard 800 millions. Le PM lors d’une concertation entre souhaitait me donner 100 millions de FCFA mais comme la trésorerie ne le permet pas, que j’accepte ce qu’il va me donner dans les meilleurs délais. Selon les administrations ces délais étaient de deux semaines. Alors du 29 mars à ce jour rien n’a été fait, ce n’est pas normal».
«Tant qu’ils n’ont pas donné les 50 millions de FCFA ils n’ont pas résolu le problème. Ils ont refusé de signer le contrat comme instruit par le PM. Et si une solution n’est pas trouvée je serais obligé de porter ce problème aux instances internationales du coup l’image du Cameroun va être ternie et à ce moment-là, ils devront me restituer l’intégralité de mon argent. Certains viendront me dire que je ne suis pas patriote». Isidore Modjo ajoute que c’est la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM) est une société de gestion des droits d’auteur basée en France qui portera plainte à l’Etat du Cameroun.