La secrétaire nationale du MRC vivant en France, Aïssatou Bouba Dalil dit être contente de ne s'être pas rendue au concert de Valséro. Non pas parce qu'elle accuse Valséro de traiter avec le RDPC, mais à cause de certains militants du MRC qui sont au service du régime Biya.
"Je me lève ce matin avec une sensation écrasante et étouffante d'avoir échappé à un guet-apens. Sans doute le Dieu (Allah) que je prie cinq fois par jour qui m'a encore protégée de quelque chose. J'arrêterai de faire la politique lorsque je commencerai à avoir l'impression de ne plus défendre les idéaux de JUSTICE, de ne plus me battre pour le bien des autres, d'en être arrivée à n'éprouver aucun remords à faire condamner un innocent. J'arrêterai de faire la politique lorsque j'aurai l'impression de reproduire les méthodes du régime Biya qui ont tant fait de mal à notre pays. Je continuerai de prier mon Seigneur de me faire voir de loin ce qui est ourdi dans l'intention de faire définitivement taire une Voix Loyale, qui refuse de se soumettre à autre chose qu'à la VÉRITÉ, l'un des Noms de Dieu. Le combat continue…", a-t-elle écrit.
Quelques heures avant le concert de Valséro, la cadre du Mouvement de la Renaissance du Cameroun a révélé à ses followers sur les réseaux sociaux que le MRC était infiltré d'agents doubles et que plusieurs de ces agents viendront au concert de l'artiste Valséro.
Elle disait qu'elle avait envie de venir à ce concert, mais qu'elle avait peur pour sa vie.