J'exige de Cabral Libi une explication - Mamadou Mota, Vice-président du MRC

• Armand Okol, chargé de communication du PCRN traite Mamadou Mota de mouton

• Dans une publication sur sa page Facebook, Mota interpelle le président du PCRN

• Il exige des explications

Le Vice-président du PCRN a dans une publication, réagi à l'insulte d'Amand Okol, chargé de communication du PCRN qui l'a traité à la face du monde d'être un "petit mouton".

"Mamadou Mota, toi tu n'es même pas encore né pour donner des lecons à qui que ce soit en la matière. Petit mouton bêêê", a écrit Armand Okol en commentaire d'une publication à l'endroit de Mamadou Mota.

"Un chargé de communication, d'un parti qui se veut républicain traite un citoyen de mouton par rapport à sa région. J'exige de Cabral Libi une explication et j'appelle les nordistes à tirer les conséquences d'une telle insulte", réagit Mamadou Mota.

Mamadou Mota est le vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Originaire de Tokombéré, il a été au CES de Tokombéré et au lycée classique de Mokolo. Il étudie à l'Université de Maroua un master 2 en géographie. C'est à l'Université de Dschang qu'il obtiendra son diplôme d'ingénieur agronome. Marié et père de trois enfants, il a travaillé pour la Sodecoton, détaché de son ministère de tutelle, le Minepia/Midander.

Arrêté lors d'une interpellation de masse le 1er juin 2019 dans la foulée de la répression des manifestations organisées par son parti politique contre le régime au pouvoir depuis 39 ans, Mamadou Mota, n’avait pas bénéficié de l’arrêt des poursuites décidé en octobre 2019 par le président de la République Paul Biya, au profit des militants de l’opposition incarcérés à la suite des marches susmentionnées, en raison de son implication dans la mutinerie, éclatée le 22 juillet 2019 à la prison centrale de Yaoundé.

Dans un premier temps, le tribunal de première instance de Yaoundé avait reconnu Mamadou Mota et Cie, coupables et condamnés à 2 ans de prison ferme pour rébellion en groupe, vols, tentative d’évasion, blessures sur détenus. Devant la Cour d’appel du Centre à Yaoundé, un chef d’accusation avait été finalement retenu contre Mota et Cie, à savoir « rébellion en groupe » et la peine de Mamadou, était passée de 2 ans à 18 mois…Il est libéré dans la nuit du 4 au 5 février 2021. Le 07 février 2021, ému, il rend hommage au collectif des avocats ayant travaillé à sa libération de prison; mentionnant maitre Sylvain Souop.