La 31e édition de cet évènement est également axée sur le pari de l’autonomisation des femmes.
Plus qu’une semaine, et les Camerounaises de différents statuts sociaux se joindront à la communauté internationale pour célébrer la Journée internationale de la femme, le 8 mars prochain. Thème : « Égalité des sexes et autonomisation des femmes : gagner le pari, surmonter les obstacles ». Déjà, les états-majors féminins et autres regroupements se mobilisent pour donner un cachet particulier à cet évènement cette année. Foires-expositions, activités sportives, visites aux femmes dans les prisons et causeries éducatives sont menues.
Parmi les sous-thèmes traités au sein de ces instances dans les ministères et autres institutions :«Femmes, carrières administratives et vie domestique ». C’est que la conciliation travail et vie de famille est cornélienne pour bien des femmes. Pour celles qui évoluent dans le secteur privé, le quotidien est exigeant. Être à la fois parent représente un défi supplémentaire. « Je me lève tous les jours à 4h du matin pour préparer le repas, pour que les enfants n’aient qu’à le réchauffer en rentrant de l’école. Puis, j’apprête les tout-petits à 6h et je les dépose à l’école à 7h, avant de me rendre à mon activité», explique Mathilde Magne, 40 ans, fonctionnaire.
Comment arriver à remplir ses obligations professionnelles en répondant aux besoins des enfants et de l’époux ? Comment trouver le juste équilibre entre vie professionnelle et vie familiale ? Juliette K., 35 ans, qui a déjà renoncé une fois à une carrière florissante en faveur du bienêtre de son époux et de ses enfants, espère bien tirer des recettes des différents débats organisés dans la ville de Yaoundé. « Comme je viens de me remettre en scelle avec un nouvel emploi, je compte évoluer, surtout qu’il y a beaucoup d’opportunités de déplacement à l’étranger et dans le pays. Je voudrais savoir comment assurer efficacement au boulot et en famille. Lors d’un débat samedi 27 février à la chefferie du quartier, on nous a recommandé d’impliquer nos époux et nos grands enfants pour nous aider à nous en sortir », assure la dame. Voilà de quoi limiter la fatigue, la démotivation et les risques accrus de dépression qui découlent d'une mauvaise gestion travail-famille.