Pour Jacques Fame Ndongo, l’alternance ne peut être décidée démocratiquement que par le peuple camerounais libre et maître de son destin, à l’occasion d’une élection transparente.
Jacques Fame Ndongo, Ministre de l’Enseignement Supérieur s’est confié au journal Le Messager du jeudi dernier, à propos de la position du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) dans le scénario politique du moment.
Jacques Fame Ndongo par ailleurs Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC parle de la sérénité qui est revenue au sein de son parti, traité de «bateau dans la tourmente» par Grégoire Owona, son Secrétaire Général Adjoint.
Concernant le fait que le parti a du mal à s’organiser en interne, Jacques Fame Ndongo indique que les dysfonctionnements autrefois observés au sein du parti sont progressivement éradiquées. Et ceci, «grâce à une formation adéquate des militants et des militantes et à une sensibilisation des uns et des autres aux véritables enjeux de l’heure».
Le Secrétaire Général du Comité Central multiplie des séminaires d’éducation, de sensibilisation et de rassemblement. Les menaces d’implosion viendrait des «brebis galeuses» que le SG ramène sur le droit chemin afin que tout le monde regarde vers la même direction.
Jacques Fame Ndongo révèle que le RDPC ne minimise aucun parti, car chaque formation politique légalisée peut gagner une élection à condition que son programme politique soit «acheté» par les électeurs. Le secret du RDPC, c’est de rassurer ses militants fidèles et séduire l’électorat flottant, convaincre l’électorat hostile par un argument pertinent et contrecarrer démocratiquement la stratégie électorale des adversaires.
Concernant l’après Biya, Jacques Fame Ndongo reconnait qu’une certaine opinion attend inlassablement «l’avènement d’un Messi, une sorte de Deus ex machina», ce qu’il concède très bien. «Il aura j’espère une baguette magique pour résoudre tous les même problèmes au même moment, y compris les plus fantasmagoriques», ironise-t-il, en ajoutant que seul le peuple camerounais ne s’est pas trompé depuis 1984 et lui seul décidera de qui sera le futur Président de la République du Cameroun.