Jalousie,chantage, coups bas: le pasteur Oswald Baboke tiraillé entre deux femmes à Etoudi

Oswald Baboke, Directeur Adjoint du Cabinet Civil de la Présidence de la République.

Wed, 24 Nov 2021 Source: www.camerounweb.com

• Oswald Bakoke, un proche de la première dame Chantal, cité dans des affaires louches

• Il serait derrière le chantage d'une femme importante du sérail camerounais

• Le pasteur rongé par la jalousie, s'en prend à l'actuel intendant adjoint de la présidence



Impliqué dans plusieurs scandales graves venant d'un pasteur, étonnent plus d'un. Oswald Baboke, l'homme à l'allure sage, calme, doit être "un playboy' dans la peau d'un pasteur. Il a été cité dans une affaire de braquage à l'étranger, précisement au Togo, où il chapeaute selon Patrice Nouma, un réseau de brigands.

Le Directeur -Adjoint du Cabinet Civil de la Présidence de la République camerounaise, se fait très discret, pourtant ce sont des dossiers "sales" de la première dame Chantal Biya et Ferdinand Ngoh Ngoh qu'il gère. Il travaille de concert avec des "individus" avec qui il fait des chantages. Ces dernières offensives sont contre Dame Nathalie, épouse de Adolphe Moudiki. A la demande de sa patronne Chantal et de son patron "Demi-dieu", il multiplie les attaques contre cette dame qui est devenue un bras très fort de son mari, âgé de 83 ans et qui cumule près de 30 ans à la tête du SNH. Ferdinand Ngoh Ngoh a cherché par tous les moyens à enlever de ce poste en vain l'ami de Paul Biya, afin de le remplacer par l’un de ses protégés. Mais le président s'y oppose! Le SG passe alors par le biais de Oswald pour faire le sale boulot.

Boris Bertolt qui est très remonté contre le pasteur d'Etoudi avec sa tribune très accusatrice contre les lanceurs d'alerte, lui rappelle les menaces, les chantages qu'il fait à Nathalie qui est pourtant une amie de Chantal Biya. Il révèle qu'il travaille avec un certain Envana. "Si les lanceurs d’alerte n’avaient pas été vigilants, ils se seraient laissés manipuler par Envana afin de satisfaire les intérêts d’Oswalde Baboke. Que dire des manœuvres d’Oswalde Baboke visant à nuire Nathalie Moudiki, la femme du tout puissant, Adolphe Moudiki, directeur de la Société Nationale des hydrocarbures (SNH) dans sa rivalité avec Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil. Donc vos leçons, M. Baboke, allez les faire ailleurs!", déclare-t-il.

C'est toujours le même Baboke jaloux, qui serait dans les magouilles de "bas étage" pour descendre "l’actuel intendant adjoint de la présidence de la République", dit-il. L'homme occupe déjà auprès de Chantal Biya et de Paul Biya une place prépondérante et qui lui fait à lui de l’ombrage", un constat qui met le pasteur dans tous ses états. Il voit qu'il perd des points chez sa patronne Chantal Biya et de l'autre côté, il est aux trousses de Nathalie Moudiki sur demande du SGPR. Sa vie n'est pas actuellement pas tranquille. Tallonné et surtout perdant son réseau du sérail, il s'en est attaqué aux lanceurs d'alerte.

Le pasteur Baboke, la vedette cette semaine des tabloïds camerounais. Celui est vomi en ce moment par les activistes, les lanceurs d'alerte qu'il a accusé dans une tribune très pimentée, de corrompus, employés par des réseaux obscurs du sérail camerrounais. Ils ont un seul but, dit-il, détruire sans vergogne contre de l'argent, la réputation, ébranler la familles des personnalités du pays. Après sa sortie, il a été vivement critiquée. Deux jours après, une audio qui étale la conversation entre Boris Bertolt et Le Colonel Bamkoui, confirmant ses dires, a fuité. Le Lanceur d'alerte Boris, très proche du ministre Paul Motaze en a profité pour lui régler son compte.

Nathalie Moudiki, la femme la plus puissante du Cameroun après Chantal

La discrétion, telle est la particularité de Nathalie Moudiki. Inconnue du grand public, elle est l’épouse d’Adolphe Moudiki, le directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) et ami d’enfance de Paul Biya. Elle ne se contente pas uniquement du réseau d’influence de son marie. Nathalie Moudiki a créé son propre cercle d’amis hauts placés dans le sérail. Elle est l’une des plus fidèles collaboratrices de la première dame Chantal Biya. Au sein de l’Association Cercle des amis du Cameroun (Cerac), elle occupe le stratégique poste de trésorière. Si officiellement cette organise a pour but de venir en aide aux personnes nécessiteuses, elle constitue le lieu où se scelle et se descelle le sort de plusieurs barons du régime.

« L’autre patronne de la SNH, qui travaille à la direction du département juridique, est une femme de moins de cinquante ans, et pas n’importe laquelle : l’épouse du directeur général, Nathalie Moudiki, née Engamba. Mariée à Adolphe Moudiki depuis 2000, elle est sans doute l’une des femmes les plus puissantes du pays après Chantal Biya. Amie intime de cette dernière, trésorière du Cercle des amis du Cameroun (Cerac, association fondée par la première dame et qui rassemble la quasi-totalité des épouses de ministres et dignitaires camerounais), elle dispose d’une influence non négligeable à la présidence, à la fois auprès d’Oswald Baboke et de Samuel Mvondo Ayolo, respectivement directeur de cabinet adjoint et directeur de cabinet de Paul Biya », révèle Jeune Afrique.

En effet, en plus de ses relations particulières avec Chantal Biya Nathalie Moudiki est également le bras droit de son mari à la SNH. Adolphe Moudiki devenu vieux à 83 ans, il passe le clair de son temps en France et ne s’occupe que des dossiers ultrasensibles. L’Union d’Alphone et Nathalie est avant tout stratégique.

« En 2000, le patron de la SNH a 62 ans. La nouvelle venue, une trentaine d’années de moins. Fille d’Émile Engamba, un très proche ami de Paul Biya, elle gravite dans les cercles du pouvoir camerounais depuis son enfance. Sa famille, des Bulus originaires du village de Zoum, a ses racines à quelques encablures de celle du président, à l’entrée de Sangmélima. Par ricochets, Adolphe Moudiki n’est donc pas non plus un inconnu pour elle. Son père et lui sont des intimes et elle-même a obtenu depuis peu un emploi à la SNH. L’idée de réunir les Moudiki de Bonamouti et les Engamba de Zoum émerge, non sans provoquer quelques réticences. Finalement, le 8 juillet 2000 à Poitiers, en France, Adolphe Moudiki épouse en secondes noces Nathalie Engamba », précise Jeune Afrique .

Etoudi: Voici pourquoi Adolphe Moudiki, le DG de la SNH dans le viseur de Ngoh Ngoh

Alors qu’il y avait des signes de remaniement ministériel majeur à la suite des élections régionales du 6 décembre, le secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh, proche de Chantal Biya, critique.

De nombreux membres du gouvernement hésitent à appliquer les « hautes instructions du président de la République ». Ils peinent à digérer l’octroi de nouveaux pouvoirs à Ferdinand Ngoh Nogh, le secrétaire général de la présidence (SGPR), depuis novembre 2019 après que Paul Biya lui ait délégué sa signature.

Alors que le chef de l’Etat, qui risque de ne pas apparaître en public pendant plusieurs semaines, est désormais censé s’exprimer et agir par l’intermédiaire de son proche associé, un faible grognement s’est accru dans les rangs du gouvernement.

« Autoritarisme »

Lorsqu’ils doutent que les instructions de Ngoh Ngoh viennent bien de Biya, les ambassadeurs étrangers, les employeurs et même les opérateurs économiques n’hésitent plus à le contourner pour contacter directement le président. Les communications du SGPR sont également considérées comme « autoritaires ».

« J’ai l’honneur de vous demander de faire démonter les stades dans les 24 heures […] immédiatement pour que les entreprises chargées de la réhabilitation des espaces jeunesse puissent commencer à travailler », a-t-il demandé à Malachie Manaouda le 7 octobre. , le ministre de la Santé, dans une lettre au sujet de la suppression des stades de terrain aménagés dans les stades pour soigner les patients atteints de coronavirus. Manaouda avait été prévenu la veille pour le lendemain en vue d’une visite du stade dont même le Premier ministre Joseph Dion Ngute n’avait pas été informé.

D’autres encore blâment le diplomate de formation et le diplomate professionnel, qui n’avait jamais eu une idée de la politique avant sa promotion surprise à ce poste clé, pour son « inexpérience ». Pour autoriser l’évacuation sanitaire au Maroc de l’ancien directeur général de Camair, Yves Michel Fotso, qui avait été condamné à la réclusion à perpétuité et détenu dans la prison subsidiaire du ministre de la Défense (SED), le SGPR avait saisi le chef de la gendarmerie en août 2019 à la place de lui-même. de s’adresser au ministre de la Justice, Laurent Esso, qui est également son prédécesseur.

Un autre premier ministre

Ferdinand Ngoh Ngoh est également devenu membre du gouvernement avec le titre de «ministre d’État», qui précède celui de secrétaire général de la présidence. Dans la pratique, il est le deuxième Premier ministre et bat même l’agriculteur à qui il envoie ses «hauts ordres» avec compétence juridique.

Le 19 octobre, il a attaqué le secrétaire général du Premier ministre avec les mots suivants: « En exécutant les très hautes instructions du président de la République, j’ai l’honneur de vous informer qu’il demande au Premier ministre, au Premier ministre, d’introduire la collecte numérique des tarifs et Déplacement des taxes sur les téléphones et terminaux importés et fourniture d’un mécanisme plus adéquat pour le remboursement de ces droits et autres taxes à sa lourde sanction. « »

Les relations de Ngoh Ngoh avec Maxime Eko Eko se sont également dégradées depuis que le SGPR a torpillé les efforts du directeur général de la recherche externe (DGRE), soutenu par le Premier ministre, pour trouver une solution à la crise anglophone. Une réunion prévue à Nairobi, au Kenya, n’a pas été approuvée par la présidence. Ngoh Ngoh préfère la médiation suisse, même si elle n’est pas acceptée par tous les acteurs et en particulier par certains fédéralistes anglophones.

Obstacles politiques

Cependant, lorsque les ministres et directeurs généraux préfèrent avaler Boa plutôt que de le confronter, son influence au niveau politique est limitée. Ngoh Ngoh n’est toujours pas entré dans le bureau politique très sélectif de l’Assemblée démocratique du peuple camerounais (RDPC). Un handicap majeur dans la course pour succéder à Paul Biya, à laquelle beaucoup l’ont déjà vu participer.

Il a mis quelques amis au gouvernement, même s’ils n’avaient pas de portefeuilles clés: Achille Bassilekin (ministre des petites et moyennes entreprises), Célestine Ketcha Courtès (ministre de l’Habitat) ou Galax Yves Landry Etoga (secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense).

Dans la zone de production, il a nommé Claude Simo Njonou à la tête de la Société nationale de raffinage (Sonara). Il a tenté à plusieurs reprises de licencier Adolphe Moudiki, le tout-puissant directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (SNH), afin de le remplacer par l’un de ses protégés. Mais Paul Biya a mis fin aux tentatives de prendre le contrôle des sociétés pétrolières publiques de ses employés.

Source: www.camerounweb.com