Jammeh, Taylor, Alpha Condé... : ce dossier de Jeune Afrique que Biya doit absolument lire

Tout laisse et il faut pouvoir laisser les choses au bon moment, avant qu'elle ne vous laissent. C'est la conclusion qu'on peut tirer d'un article de Jeune Afrique sur ces tout puissants présidents qui auraient voulu s'éterniser et ont raté l'occasion de rentrer dans l'histoire de la bonne manière.

Ces président dont nous vous présenteront quelques uns, ont quitté le pouvoir de la manière la plus douloureuse. Ils sont tous caractérisés par une boulimie du pouvoir, la dictature à outrance, les assassinats d'opposants et de leurs concitoyens critiques envers eux.

Ces exemples, en plus de ceux de feu Maréchal Deby et Ali Bongo, devraient conseiller Biya. Mais il parait que le pouvoir rend fou et aveugle.



"Yahya Jammeh – Gambie (1994-2017)

Yahya Jammeh est accusé d’avoir commis de nombreux crimes lorsqu’il était au pouvoir, notamment via ses mercenaires, les « Junglers ». Au lendemain de sa défaite à la présidentielle de 2016, qu’il a refusé de reconnaître, il a fini par quitter le pouvoir sous la pression d’une intervention militaire de la Cedeao. Il vit depuis en exil en Guinée équatoriale, où il bénéficie de la protection de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Alpha Condé – Guinée (2010-2021)

Renversé par le général Mamadi Doumbouya le 5 septembre 2021, il vit depuis en exil à Istanbul, en Turquie. Le 12 septembre 2024, il a affirmé à Jeune Afrique être désormais « quelque part en Afrique », sans préciser dans quel pays.

Seretse Ian Khama – Botswana (2008-2018)

Le 1ᵉʳ avril 2018, il quitte ses fonctions, afin de respecter les délais de mandat prévus dans la Constitution. D’abord exilé en Afrique du Sud, puis au Eswatini, il a fait un retour inattendu dans son pays, le 13 septembre, pour faire face à ses juges : l’ex-président est en effet sous le coup de 14 chefs d’accusation. Laissé libre à l’issue de l’audience, il a prévu de faire campagne contre Mokgweetsi Masisi lors des élections générales, prévues le 30 octobre 2024.

Paul-Henri Sandaogo Damiba – Burkina Faso (2022)

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, auteur du coup d’État ayant conduit à la chute de Roch Marc Christian Kaboré, en janvier 2022, a été renversé à son tour par le capitaine Ibrahim Traoré, le 30 septembre de la même année. Depuis sa chute, l’ex-militaire putschiste vit en exil au Togo, à Lomé, où il est aujourd’hui en résidence surveillée".