La cérémonie de rétrocession de ces ouvrages a eu lieu lundi dernier à Garoua, en présence du gouverneur de la région.
Désormais, les populations de Bilga, village de l’arrondissement de Garoua 2e, à une dizaine de kilomètres du centre-ville, goûteront aux délices de l’eau potable. Il y a encore quelques jours, ces populations parcouraient de longues distances à la recherche du précieux liquide.
Leurs souffrances sont parvenues aux oreilles des autorités de la région du Nord, qui ont inscrit le nom de ce village en 2012 dans la phase 5 du projet hydraulique rural au Cameroun, financé par le gouvernement nippon.
Un projet qui porte sur la réalisation de 57 forages dans plusieurs arrondissements de la région. Des localités telles que Doualaré Ecole, Ngalbidjé, Sanguere-Paul, Kismatari, Tongo et Rabingo viennent ainsi de bénéficier chacun, d’un forage à motricité humaine.
Pour clôturer ce projet qui aura duré deux ans environ, le premier secrétaire de l’ambassade du Japon au Cameroun, Kaeuko Egusa, a fait le déplacement de Garoua.
Au cours d’une cérémonie de rétrocession des ouvrages à l’Etat du Cameroun, la représentante de l’ambassadeur du Japon au Cameroun a loué les relations bilatérales qui existent entre les deux pays. « L’amélioration des conditions de vie des populations, à travers l’approvisionnement en eau potable en milieu rural camerounais, est, entre autres, une priorité vitale de la coopération nipponne dans ce pays, et plus particulièrement dans le septentrion », a-t-elle relevé au cours de son allocution.
Pour le gouverneur de la région du Nord, ces réalisations japonaises témoignent à suffisance de la qualité des relations qu’entretiennent notre pays avec cette nation asiatique. Pour rappel, le Japon n’est pas à sa première réalisation hydraulique dans la région du Nord. Dans les années 80, il avait déjà réalisé 700 forages dans les départements de la Bénoué et du Mayo-Louti.
L’on espère que cet important projet conduira à coup sûr à la réduction des maladies d’origine hydrique, à l’instar du choléra, des vers intestinaux et de la cataracte, ainsi qu’à la baisse de la mortalité infantile, augmentant de ce fait l’espérance de vie.