Ce n’est pas vraiment la nouvelle qui rend très fiers les Camerounais actuellement, mais on ne peut pas l’occulter non plus. Les premières excuses publiques du sélectionneur qui se sent fautif, il faut être courageux et lucide pour le faire.
Ces dernières heures, l’important est essentiellement ailleurs. C’est sans aucun doute l’information de la paix qui a été retrouvée entre le ministre des Sports Narcisse Mouelle Kombi et le président de la Fecafoot Samuel Eto'o Fils.
Dans un communiqué publié et signé par les deux parties, on a pu lire qu’en vue de ramener la sérénité souhaitée par le peuple camerounais autour de l’équipe nationale de football, le Minsep et la Fecafoot ont mené des concertations.
« Lesdites concertations, qui se sont déroulées dans une atmosphère cordiale et constructive, animées par le désir des deux camps de préserver l’intérêt supérieur de la nation, ont abouti à un réaménagement du staff technique, administratif et médical des Lions indomptables », indiquent la fédération et le ministère.
Le sélectionneur belge Marc Brys reste à son poste. Mais autour de lui, il y a eu quelques changements. Le ministère en a profité pour exhorter les joueurs à tirer parti de cette sérénité retrouvée pour « œuvrer à la relance du football camerounais voulue par le chef de l’État », dit-il.
Des excuses sont attendues du coach Marc Brys. La population estime toujours qu’il a manqué de respect à la légende Samuel Eto'o Fils qui est son employeur direct, celui à qui il doit des comptes. Le Belge a pratiquement dit par le passé qu’il ne voit pas Eto'o comme son supérieur et que ce dernier a échoué lorsqu’on lui avait demandé d’être coach, des propos mal accueillis par une bonne partie des Camerounais.
Les excuses dont peuvent se contenter les fans pour le moment, ce sont celles d’Yvan Kenmoe, le sélectionneur des Lions U20. Après la défaite du Cameroun face à la RDC en demi-finale, il a dit : « Je demande pardon au peuple camerounais. Je ferai toujours confiance au Seigneur peu importe les situations, à toi seule la gloire ».